Anthony Mendes : « Personne ne veut griller de cartouches »

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Anthony Mendes a fait ce qu’il a pu. Dimanche, sur le Tour de l’Ardèche Méridionale, il a fièrement représenté l’UC Aubenas pour la deuxième manche de la Coupe de France DN3 qui se terminait dans les rues de… Aubenas (voir classement). “L’objectif était d’être à l’avant”, confirme-t-il auprès de DirectVelo. Après un début de course mouvementé mais où personne n'est parvenu à faire la différence, Anthony Mendes s’en va finalement en compagnie de quatre autres coureurs : Bruno Chardon (ASPTT Nancy), Thomas Acosta (Team Christian Magimel), Mohamed Er Rafai (CG Orléans Loiret) et Kévin Fouache (La Roche-sur-Yon Vendée). Ecart maximal : 1’50”.

“J’étais assez surpris de voir que nous n’étions que cinq devant. Je pensais qu’un contre assez important allait finir par rentrer. Mais derrière, c’est resté groupé”, regrette celui qui fêtera ses 21 ans le 19 mars prochain. Après une petite heure à l’avant, le Lozérien doit laisser filer ses compagnons d’échappée. “D’un seul coup, à l’entame du troisième tour, j’ai eu un coup de bambou. Je me suis accroché pendant dix bornes puis j’ai lâché dans un talus”, concède-t-il. “Lorsque j’ai été repris, j’ai vu que le peloton était encore très fourni alors que pourtant, le circuit était bien plus dur que sur la Vienne Classic”. A bout de forces, Anthony Mendes a terminé l’épreuve comme il le pouvait, mais avec la satisfaction d’avoir tenté quelque chose. “C’était bien d’être devant et de montrer le maillot du club”.

« EN N'ÉTANT QUE CINQ PAR ÉQUIPE... »

Après deux manches très fermées sur la Vienne Classic puis sur les routes ardéchoises, faut-il s’attendre aux mêmes types de scénarios sur les trois dernières manches ? “Je ne sais pas mais c’est bien possible, répond celui qui portait les couleurs de Creuse Oxygène l'an passé. "Je pense qu’en n’étant que cinq par équipe, personne ne veut prendre ses responsabilités. Le nombre de coureurs par équipes pousse peut-être à attendre le dernier moment pour essayer de faire la différence : personne ne veut griller de cartouches avant le final”.

Le week-end prochain, l’étudiant en 1ère année de STAPS à Clermont-Ferrand se rendra sur la Durtorccha (Elite Nationale). “C’est juste à côté de chez moi alors c’est une course qui me tient à coeur”, précise le garçon originaire de Saint-Chély-d’Apcher. Place ensuite au Grand Prix de Saint-Etienne et au Tour du Pays Saint-Pourcinois. “J’aimerais vraiment faire quelque chose à Saint-Pourçain-sur-Sioule (Allier)”, conclut l’ancien lauréat du Pic de Nore, dans l’Aude.

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