Roue Tourangelle : Les réactions

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Marc Sarreau (Groupama-FDJ) a remporté, ce dimanche, la 17e édition de la Roue Tourangelle (1.1), cinquième manche de la Coupe de France Pro, disputée sur 200 kilomètres entre Château-Renault et Tours. Dans un sprint en comité réduit, il a devancé Samuel Dumoulin (AG2R La Mondiale) et Hugo Hofstetter (Cofidis).
Retrouvez ci-dessous quelques-unes des réactions recueillies par DirectVelo après l’arrivée.

Hugo Hofstter (Cofidis)
3e
« Je suis satisfait. Je ne pouvais pas faire mieux. C'est déjà une bonne chose de me retrouver dans le groupe de tête. Il y avait cinq coureurs d'AG2R La Mondiale et deux FDJ devant. C'était déjà très bien d'être là. J'ai essayé de tout donner pour le sprint mais j'avais un point de côté... J'étais dans la roue de Marc Sarreau au moment du sprint. Samuel Dumoulin est venu s'y mettre. Je l'ai laissé faire car je trouvais que ce n'était pas la meilleure place. De toute manière, ça n'aurait rien changé. Je n'aurais pas gagné en restant dans la roue de Sarreau. Je finis presque dans la roue de Samuel. Je suis resté à ma place.
Je suis encore devant. La forme est bonne. J'enchaîne les courses et je pense qu'il m'a manqué un petit truc pour être vraiment bien dans le sprint. Je veux gagner des courses bien sûr. J'enchaîne beaucoup alors je ne peux pas cibler des courses. J'essaie d'être bon tout le temps. La Coupe de France est devenue un objectif. C'est juste dommage que je n'arrive pas à prendre le large. J'ai l'équivalent de deux victoires. Il faudra voir comment je me comporte à Paris-Camembert et au Tro Bro Leon, et faire un point à ce moment-là. »

Wilmar Andres Parades (Manzana Postobon)
7e
« C’est un résultat intéressant. Pour être honnête, la carte numéro 1 de l’équipe dans le final était Jordan Parra mais il est tombé dans la dernière bosse de la journée. Juste après, je me suis retrouvé dans le premier groupe de costauds. Il y avait cinq coureurs d’AG2R La Mondiale ! Enfin… Je n’étais pas devant de suite, mais j’ai réussi à faire le saut. Les AG2R ont roulé à bloc jusqu’à la ligne sans trop de poser de questions. De mon côté, je me suis accroché et j’ai été chercher la septième place au sprint. J’ai une petite pointe de vitesse, j’aime bien les sprints comme celui-là, en petit comité. Le problème, c’est que après 200 kilomètres et face à des coureurs comme ceux qui étaient-là aujourd’hui (samedi), c’est difficile d’aller jouer la victoire (sourires).
Je n’étais pas été surpris du scénario de fin de course. L’an dernier déjà, l’échappée avait été au bout et je savais que c’était une course un peu folle ici. Les courses en France, c’est souvent comme ça.
Je reviens du Tour de Catalogne. Le niveau était vraiment élevé là-bas mais j’ai beaucoup appris. Je suis très motivé par les prochaines courses en France. Je pense plus particulièrement au Circuit de la Sarthe. L’an dernier, j’avais été le meilleur jeune là-bas (il avait notamment terminé 8e de la dernière étape, NDLR). L’idée cette année, c’est de montrer ce dont je suis capable pour rejoindre une formation WorldTour l’an prochain. C’est mon rêve ».

Matthieu Ladagnous (Groupama-FDJ)
8e et échappé dans le final
« Je savais qu’il fallait que j’anticipe, mais je pensais plutôt sortir dans la dernière bosse et pas avant. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé lorsque Dorian Godon est tombé. Je pense qu’il a déraillé… Il était dans ma roue, il a voulu remettre la plaque… On s’est retrouvé à deux devant avec François Bidard.
Quand notre groupe a été repris, j’ai vu qu’AG2R La Mondiale a accéléré en équipe et je me suis dit que ça pouvait être le bon coup. Marc (Sarreau) était là et c’était bon pour nous, mais comme AG2R La Mondiale était en surnombre, on n’avait pas intérêt à rouler.
Vu le scénario de la course, avec une échappée presque reprise à 50 kilomètres de l’arrivée, j’étais persuadé que l’on allait avoir une grosse fin de course et que ça allait bouger. Beaucoup d’équipes sont limitées alors dès qu’un groupe de plus de sept ou huit coureurs sort, ça devient très compliqué de rentrer pour le peloton. On a fait une belle course. Nous n’étions que cinq dans l’équipe, mais on ne s’est pas loupés ».

Gatis Smukulis (Delko-Marseille Provence-KTM)
Echappé
« J’ai tenté de ressortir en contre pour mettre un peu le bordel (sourires). J’aurais préféré ne pas ressortir seul… Derrière moi, le peloton a temporisé et là, je me suis dit que c’était une connerie de me retrouver seul comme ça. Mais bon, une fois que j’étais là, j’ai fait l’effort pour rentrer sur l’échappée. Mais en fin de course, c’était trop compliqué, j’étais cramé. Avec le vent de face, j’avais beaucoup donné tout seul pendant 30 kilomètres. Après, ce n’était vraiment pas facile. Mais bon, ça restait un bon travail et beaucoup d’efforts avant mon gros objectif, Paris-Roubaix ».

Cyril Dessel (AG2R La Mondiale)
Directeur sportif
« Il n’a pas manqué grand-chose. On est simplement tombé sur plus fort que nous dans la dernière ligne droite et on le savait. Ce matin au briefing, j’avais dit à tout le monde que si on arrivait au sprint, on n’allait sûrement pas être en bonne posture. Il fallait donc que l’on soit intelligent et patient, on essayant de faire sortir un groupe dans le final, avec des coureurs rapides comme Sam (Samuel Dumoulin), Clément (Venturini) ou même Benoit (Cosnefroy). Ils l’ont très bien fait. Dans le final, il fallait être patient puis profiter des portions accidentées pour faire la différence. Malheureusement, il y avait encore Marc Sarreau dans les derniers kilomètres et après, c’était difficile de le piéger sur un circuit tout plat, en ville, avec beaucoup de virages. Très sincèrement, je n’ai pas beaucoup de regrets. On ne peut pas gagner à chaque fois. Ce que je retiens, c’est qu’on a tenté et on a fait une belle course en essayant d’éliminer les sprinteurs ».
    

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