La nouvelle métamorphose de Lucas Papillon

Crédit photo Camille Nicol

Crédit photo Camille Nicol

Lucas Papillon se sent plus léger, et prêt pour de nouveaux défis. De retour d’une opération puis d’une (très) longue période de rééducation, le voilà à nouveau compétitif sur la route. Un véritable soulagement. “C’est dur à expliquer mais disons que ça fait prendre du recul. Après quasiment un an d’arrêt, on voit les choses différemment”, lance-t-il auprès de DirectVelo. “On se met moins de pression. J’ai toujours pris beaucoup de plaisir à faire du vélo mais cette année, je suis encore plus libéré. Je suis déjà content d’être sur mon vélo, ça m’enlève beaucoup de poids. Ma perception du vélo a changé. De toute façon, j’essaie toujours de retirer du positif des moments difficiles que je peux vivre sur le vélo”, détaille le sociétaire du CR4C Roanne, qui a dû cravacher pour redevenir compétitif. “J’ai quand même fait 45 séances de kiné, j’avais un gros déficit au niveau musculaire mais j’ai progressé de façon assez linéaire”.

Ce combat contre les pépins physiques (lire ici) aura changé Lucas Papillon. “Même à l’entraînement, je suis plus serein qu’avant. Je ne me prends pas la tête. Par contre, j’ai toujours la même envie et les mêmes ambitions, avec la volonté de gagner des courses. Je ne me fixe pas de limites. C’est simplement mon mode de vie qui a évolué”.

PRENDRE LE RELAIS

Ce renouveau, celui qui fêtera ses 24 ans ce mercredi a su le façonner étape par étape. “Ca commence à revenir, depuis début avril. J’avais coupé fin mars et ça m’a fait du bien. Mais plus généralement, je sens que les sept mois sans vélo laissent des séquelles. J’ai beaucoup travaillé cet hiver mais on ne peut pas rattraper le temps perdu”, analyse le récent 8e du Tour de la Mirabelle (Elite Nationale), le week-end dernier. “J’arrive dans la période qui me convient avec les beaux jours et des courses escarpées pour baroudeurs”.

Cette forme retrouvée, il a pu la cultiver notamment lors de l’exigeant Tour du Loir-et-Cher, en Classe 2.  “Cette course m’a fait du bien (lire ici)”. Heureux de la bonne santé de sa formation depuis le début de saison, notamment sur les deux premières manches de la toujours importante Coupe de France DN1, celui qui n’a plus connu l’ivresse de la victoire depuis septembre 2016 espère profiter de cet élan collectif dans les prochaines semaines. “J’espère que je pourrai prendre le relais sur les prochaines échéances, à commencer par Paris-Mantes, le Rhône-Alpes Isère Tour ou le GP du Pays de Montbéliard. La bonne dynamique de l’équipe apporte de la sérénité, ça profite à tout le monde”.

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