Corentin Navarro : « Je m'en sors pas trop mal »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

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Corentin Navarro a été annoncé, ce mercredi, un peu à toutes les places du Top 10 à l'arrivée de la première étape du Tour de Bretagne (2.2). "Je savais que j'étais 8e. J'ai compté", sourit le coureur du Team Wiggins. Le Narbonnais se dit "satisfait" de son résultat pour "[son] premier gros sprint". "Il y avait un bon niveau", constate-t-il. Mais il confie également être "un peu déçu". "On veut aller chercher un peu plus loin", regrette-t-il.

« LE SCENARIO NE ME DÉRANGEAIT PAS »

Le scénario de cette première étape, avec une échappée, un peloton contrôlé par les Continental Pro puis un sprint massif, n'a pas surpris le coureur de l'équipe britannique. "On s'attendait à ça, et moi ça ne me dérangeait pas", dit-il. Corentin Navarro ne s'attendait en revanche sans doute pas à autant de tension sur le circuit final de Louisfert (Loire-Atlantique). "Je me suis peut-être fait les pires frayeurs depuis mes débuts", lâche le coureur de 20 ans.

En Bretagne, le Team Wiggins a deux cartes pour les sprints : Corentin Navarro et l'Irlandais Matthew Teggart (14e). Après en avoir discuté, les deux coureurs ont choisi de faire chacun leur propre sprint afin de ne pas en sacrifier un. Dans le dernier kilomètre, le Français a perdu des places. Il s'est même retrouvé vers la 25e position à 500 mètres de la ligne. Ce qui l'a poussé à lancer de très loin. "J'ai commencé mon effort aux 400 mètres. Il fallait remonter vite. Je me suis du coup un peu écrasé à la fin", indique le coureur satisfait de ses jambes "même s'il faut reconnaître que le rythme n'était pas hyper rapide pendant l'étape".

« ÇA VA DE MIEUX EN MIEUX »

L'ancien membre du VC La Pomme Marseille espère encore "aller chercher des places" sur les prochaines étapes. Il pense notamment à celle de ce jeudi, disputée entre Louisfert et Plougoumelen, sur 180 kilomètres. "Je passe bien les petites difficultés mais pas les côtes vraiment dures", fait-il savoir. En Bretagne, il entend surtout "prendre un maximum" d’expérience.

Cette fois, sa saison est bien lancée, après avoir repris les courses fin mars, au Grand Prix de Saint-Etienne Loire et à Annemasse-Bellegarde. "Nous n'avions eu notre stage qu'en mars. Il faut s'adapter car d'habitude, j'attaquais en février en Espagne. Je sens que ça va de mieux en mieux", estime celui qui est notamment monté en puissance grâce au Triptyque des Monts-et-Châteaux (13e d'étape). Il assure même être "très content" de ces dernières semaines. "Je m'en sors pas trop mal", juge Corentin Navarro, qui devrait prendre part fin mai à Paris-Roubaix Espoirs. 

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