Christopher Piry : « Je n'ai pas encore gagné »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

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Il lui reste une journée à tenir sur l'Essor Breton. Et ça ne sera pas la plus facile avec au menu le réputé circuit de Landivisiau (162,6 km), théâtre habituel du Grand Prix Gilbert-Bousquet. S'il tient, Christopher Piry pourrait remporter ce mardi le premier classement général de sa carrière. "Il n'y a plus qu'à bien faire sur la dernière étape mais je n'ai pas encore gagné", sourit le nouveau leader de l'épreuve Elite Nationale, deuxième du général à 6'' ce lundi matin.

Tout n'a pas été simple sur la cinquième étape pour le sociétaire du VC Rouen 76. "Nous espérions avec l'équipe prendre le maillot, reconnaît-il. Mais je ne me suis pas retrouvé dans le premier groupe de contre, après le GPM du km 74". Il a ensuite pu profiter du travail de David Boutville (Laval Cyclisme 53), leader de l'épreuve. "Il a fait ce qu'il a pu", indique l'ancien coureur de l'Armée de Terre. A partir du 103e kilomètre, Christopher Piry a repris la course dans le bon sens. Il est ainsi arrivé dans le deuxième groupe (19e), à 1'07'' de l'intouchable Fabien Schmidt (voir le classement).

PAS BOUSCULÉ POUR SON RETOUR

Sept coureurs se tiennent désormais en 51''. L'autre bonne opération de la journée est à mettre à l'actif de Baptiste Constantin (Creuse Oxygène Guéret), désormais deuxième du général à 15'' de Christopher Piry. Lui est arrivé dans le premier contre, à 35'' de Fabien Schmidt. "Il est très fort et a lui aussi une bonne équipe autour de lui, reconnaît le vainqueur du Grand Prix de Luneray 2017. Ils ont mis plusieurs accélérations pendant l'étape. D'ailleurs, ça aurait pu faire la différence dans la première partie de course mais il n'y avait pas assez de vent".

Peu importe l'issue, Christopher Piry sortira en confiance de l'Essor Breton. Il a connu un début de saison compliqué après avoir été blessé mi-février à la sortie ds Boucles du Haut-Var. "J'ai été arrêté deux-trois semaines", fait-il savoir. Ses directeurs sportifs, Jean-Philippe Yon et Pascal Carlot, lui ont donné carte blanche pour revenir à son rythme. "Ils ne m'ont pas bousculé pour que j'aille sur des grosses courses. J'ai pu faire des « petites » courses, ça m'a remis en confiance. La forme est venue crescendo et la motivation est là. Ça donne des bons résultats", apprécie le coureur de 25 ans.

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