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Clément Orceau : « Il fallait que je gagne »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Clément Orceau s'est montré le plus rapide, au sprint massif, à l'occasion de la quatrième manche de la Coupe de France DN1, le Grand Prix de Luneray (Seine-Maritime). Le sprinteur du Vendée U obtient ainsi ce lundi son deuxième succès de la saison. Le coureur de 23 ans est revenu sur sa journée pour DirectVelo.

DirectVelo : Tu décroches ton premier succès en Coupe de France DN1 !
Clément Orceau : Le travail de mes coéquipiers a payé. C'est vraiment top. Ce succès est une bonne récompense. Le début de course a été tranquille. Nous avons laissé partir l'échappée. Le peloton ne roulait pas. Quand ça a mis en route, le rythme était soutenu. Nous avons compris que ça allait se terminer au sprint. Les gars ont fait un gros boulot. Ils ont roulé pour que je sois idéalement placé au pied de la dernière bosse, située à trois kilomètres de l'arrivée. Nous nous sommes replacés en haut car j'avais perdu le contact avec les premiers. Nous avons fait une belle course.

Comment as-tu vécu le dernier kilomètre ?
Florian Maitre a roulé à partir de la flamme rouge jusqu'aux 400 mètres. Enzo Bernard a pris le relais jusqu'aux 250 mètres. J'ai lancé de loin car j'aime les sprints longs. Je savais que l'arrivée, en faux-plat montant, me convenait. Quand j'ai lancé mon sprint, je me suis dit que je devais récompenser les gars. Je ne pouvais pas me louper, il fallait que je gagne.

« MENTALEMENT, J’ÉTAIS PRÊT »

Tu savais en venant ici que tu avais les moyens de t'imposer ?
Je me sentais bien aujourd'hui mais je n'avais pas de très bonnes sensations pendant la semaine à l’entraînement. Il fallait que je gagne pour tout le boulot que les autres coureurs font pour moi depuis mon arrivée au Vendée U l'an dernier. Je n'ai donc pas « écouté » les sensations et je me suis concentré sur la fin de course. On savait que ça pouvait me convenir. Mentalement, j'étais prêt. Je me suis bien préparé. J'ai fait des bonnes semaines d'entraînements.

Ce n'est « que » ton deuxième succès de la saison...
Cette année, j'ai un gros programme de courses. Je n'ai fait que quatre courses en Elite et deux manches de la Coupe de France DN1. Le reste, ce n'était que des courses de Classe 2. C'est donc plus compliqué de gagner. Je n'ai pas beaucoup de victoires mais j'ai vraiment progressé, aussi bien dans les montées que dans les sprints. Je trouve que gagner en Classe 2 (une étape du Tour de Normandie) et une Coupe de France DN1, c'est le mieux qu'un coureur amateur puisse faire. J'espère que ça va continuer...

« IL FAUT EN PASSER PAR LA POUR PASSER PRO »

Où faut-il t'attendre ces prochaines semaines ?
Le Tour du Loiret, qui a lieu ce week-end, sera un gros objectif. Je vais faire ensuite un bilan avec l'équipe et voir les courses qui me correspondent en juin. Le Championnat de France ? J'y pense mais je ne veux pas aller trop vite. On verra le jour J.

C'est ce genre de succès qui aide à passer pro...
Oui, c'est sûr. Il faut en passer par là. J'espère que ça sera ma dernière année chez les Amateurs. Sinon j'ai conscience que ça deviendra compliqué à mon âge. Je vais donc tout faire pour passer pro cet hiver.

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