Alexandre Caudoux pensait tenir son premier succès de la saison sur les routes du Tour du Périgord, avant-dernière manche de la Coupe de France DN3. Raté. Le sociétaire de l’UV Limousine-Team U 87 a été repris à 50 mètres de l’arrivée par un Grégoire Salmon (ES Torigni) décidément intenable sur les manches de Coupe de France (voir classement). Le coureur de 27 ans est revenu sur cette deuxième place au pied du podium, auprès de DirectVelo.

DirectVelo : Quel sentiment prédomine après cette deuxième place ?
Alexandre Caudoux : Je suis très déçu. J’ai attaqué aux 500 mètres. Je voyais que le peloton rentrait très fort dans le final et on nous a annoncé 9 secondes d’avance. Je me suis dit qu’il fallait y aller. J’ai pris une cinquantaine de mètres d’avance sur le groupe puis j’ai vu notre ami qui est rentré un peu fort sur moi (Grégoire Salmon, NDLR) et je me fais passer à quinze mètres de la ligne… C’est frustrant.

L’UV Limousine-Team U 87 avait réalisé une prestation solide ce dimanche !
Dans l’ensemble, on a fait une bonne course. On a juste raté un coup d’une trentaine de coureurs. Alexis (Morange) et Etienne (Audidier) ont bien tenu leur rôle en faisant l’effort pour ramener le peloton. On est ressorti à deux tours de l’arrivée, à cinq, et c’était la bonne. J’avais remarqué que tout le monde était cramé dans le peloton car il y avait des petites cassures un peu de partout.

« LA CABA, J’EN FAIS UN OBJECTIF PRINCIPAL »

La Coupe de France se jouera sur la dernière manche...
J’ai déjà fait le Grand Prix de la Tomate ces trois dernières années. C’est assez vallonné et ça me correspond bien. J’y avais terminé 7e il y a deux ans, alors pourquoi ne pas refaire quelque chose.   

Quel sera ton programme d’ici-là ?
Le Tour de la CABA sera ma prochaine course. C’est assez dur et ça peut me correspondre. J’en fais un objectif principal. Puis il y aura donc notamment cette dernière manche de la Coupe de France. On aimerait bien refaire un truc et pourquoi ne pas monter en DN2. Si on peut aller chercher la gagne de la Coupe de France, on ne va pas se gêner. Mais la route est encore longue. Tout peut se gagner comme tout peut se perdre en une seule manche.