Et si le déclic tant attendu s'était enfin produit pour Rémi Aubert ? Présent dans le bon wagon de la deuxième étape de la SportBreizh, théâtre de la cinquième manche de Coupe de France DN1, le sociétaire du CC Etupes a profité de sa fugue pour se hisser au sein du Top 10 du classement général. Les jours suivants, il a opté pour la "défense", ce qui lui a permis d'arracher la 9e place de l'épreuve bretonne. Grâce à cette performance, le coureur de 22 ans s'est rassuré en vue des prochaines échéances. ''Forcément, je me sens plus en confiance que si je n'avais pas réalisé ce résultat à la SportBreizh. J'ai envie de me montrer encore davantage. J'attends les prochaines courses avec impatience'', déclare-t-il auprès de DirectVelo. 

« C’ÉTAIT DANTESQUE »

Le sentiment du devoir accompli, des points dans la musette, le CC Etupes a quitté la Bretagne à la troisième place de la Coupe de France DN1. Rémi Aubert se contente de ce scénario. ''Dans l'ensemble, ça aurait pu être encore mieux mais on a évité le pire le dernier jour. C'était une manche assez tendue. Avec les routes et la météo, c'était dantesque. On sait tous que la SportBreizh est réputée être une belle épreuve'', souligne celui qui monte en puissance en ce mois de juin.

Actif au Championnat régional, le Franc-Comtois s'est souvent montré offensif en cette première moitié de saison. Gêné par une entorse lors de sa préparation hivernale, il semble désormais retrouver la bonne carburation. ''Je me sens de mieux en mieux. Mon début de saison est à l'image des années précédentes : en demi-teinte. J'ai l'impression de progresser, d'avoir plus de responsabilités, mais il manque encore un ou deux gros résultats''. 

« QUITTE OU DOUBLE »

Tout au long du week-end en terre bretonne, l'ancien coureur l'Amicale Cycliste Bisontine a apprécié le dévouement de ses coéquipiers, à son service. Un rôle assez peu habituel pour lui. ''En général, je me mets facilement au service des autres. Même si l'on n'a pas la consigne, je le fais souvent. Les gars m'ont tous renvoyé l'ascenseur. On avait un beau collectif. Le dernier jour, on a su le montrer. J'ai crevé, et on est rentré tous ensemble. On a sauvé les meubles''. Au cours d'une année ''un peu à quitte ou double'' où il ''espère beaucoup'', Rémi Aubert avait à cœur de démontrer qu'il possédait les qualités requises pour endosser le costume de coureur protégé. ''Je peux assumer des responsabilités et un autre rôle. J'aimerais réussir à gagner cet été et me montrer sous mon meilleur jour'', assure le Doubiste. 

Il sera une nouvelle fois ambitieux ce week-end sur le Tour de Savoie Mont-Blanc (2.2). ''Je pense connaître cette course : il y a un très gros niveau et c'est l'une des plus dures de l'année. L'objectif sera de figurer dans une échappée ou d'être bien placé au général. J'arrive avec la forme, j'espère que ça va me sourire'', conclut-il.