Fortuneo-Samsic : « C’est mérité »

Crédit photo Tour de Savoie Mont-Blanc

Crédit photo Tour de Savoie Mont-Blanc

C’est un énorme soulagement. Après avoir attendu des mois ce succès, Maxime Bouet a apporté à la Fortuneo-Samsic sa première victoire de la saison, ce jeudi, sur les routes de la 1ère étape du Tour de Savoie-Mont Blanc (2.2). Une immense délivrance pour tout le groupe. “Je ne pensais pas que l’on allait attendre le 21 juin pour gagner une course cette année. Mais c’est fait et c’est mérité !”, plaisantait le directeur sportif Sébastien Hinault auprès de DirectVelo, quelques minutes après l’arrivée. “C’est déjà mérité pour Max, qui est un bosseur, sérieux… Il est toujours vaillant. On est conscient que ce n’est qu’une Classe 2, mais c’est une belle Classe 2 et ces courses-là, il faut quand même aller les gagner. On est très content”.

« ON VENAIT TOUJOURS POUR GAGNER »

Sur une Classe 2 où la Fortuneo-Samsic alignait l’une des plus belles formations au départ, l’ambition était forcément de décrocher une victoire d’étape, au moins. “Mais ça fait un moment qu’on se dit ça, sur chaque course… On venait toujours pour gagner”. C’est donc désormais chose faite. “On ouvre le compteur et on va rester ambitieux pour le reste de la course. Pourquoi ne pas viser une autre victoire étape ou même le général car il y a déjà eu beaucoup d’écrémage On va voir comment on peut contrôler la course, même si on sait que c’est compliqué ici car chaque étape est difficile. On a déjà réussi l’essentiel avec cette victoire d’étape”, rappelle celui qui verra donc Maxime Bouet porter le maillot de leader ce vendredi au départ de la 2e étape.

« IL NE FALLAIT PAS QUE L'ON AIT PEUR »

Ne pas gagner, la Continental pro bretonne commençait forcément à (très) mal le vivre. “C’était pesant. En plus, quand on cherche une victoire, on a tendance à courir à l’envers. Bizarrement, les gars ont vraiment bien couru aujourd’hui (jeudi). J’ai vu Flo Vachon et Anthony Delaplace se mettre minable pour Max, qui sortait d’un bon Dauphiné. Il ne fallait pas que l’on ait peur de gagner. On courait pour gagner et pas pour jouer placé”, rappelle celui qui avait mis un terme à sa carrière en 2014. “L’ambiance était toujours bonne et heureusement d’ailleurs. Sinon, on aurait vraiment vécu une période difficile. C’est dans ces moments-là qu’on a besoin d’un groupe. J’ai parlé à Manu (Hubert, le manager général de l’équipe) et il est forcément soulagé, comme tout le monde”. Et si cette victoire en appelait désormais d’autres ?

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