Rémy Rochas : « Ils sont passés trop vite »

Crédit photo Tour de Savoie Mont-Blanc

Crédit photo Tour de Savoie Mont-Blanc

Rémy Rochas s'est distingué en s'échappant lors de la première étape du Tour de Savoie Mont-Blanc disputée entre Saint-Michel-de-Maurienne et Bonneval-sur-Arc. Le coureur du Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme termine 16e de cette étape inaugurale (voir classement), après avoir été échappé. Le Savoyard explique à DirectVelo cette première journée marquée par l'ascension du Col de la Croix de Fer en début d'étape.

DirectVelo : Tu as réussi cette première étape comme tu l'espérais (lire ici).
Rémy Rochas : Au sommet de la Croix de Fer, on a fait le point sur la situation. Nous étions une cinquantaine de coureurs encore présents au sein du peloton. Dans l'équipe, nous avions encore trois unités, Dimitri Bussard, Vincent Arnaud et moi-même. Une fois la descende terminée, on savait que la course pouvait devenir plus tactique. Il pouvait y avoir des temps morts propices aux échappées. Vincent s'est glissé dans un premier coup. Une fois ce groupe repris, je me suis glissé dans un contre pour rejoindre l'échappée.

L'entente au sein de l'échappée était bonne ?
Il restait 80 kilomètres quand nous sommes sortis du peloton. Il fallait donc gérer au mieux ses efforts. On a essayé de faire collaborer tout le monde. C'était difficile. Les deux sud-américains (Rivera et Suaza) n'étaient pas au top. On s'est battu pour se faire reprendre le plus tard possible. L'Australien Sunderland a bien joué le coup. Il n'a pas forcément roulé mais dans le col de la Madeleine, c'était le meilleur d'entre nous.

« J'ÉTAIS LESSIVÉ »

Tu n'as pas réussi à suivre les plus costauds dans la Madeleine.
Maxime Bouet et deux autres (Zoidl et Badilatti) sont passés à côté de moi. Ils allaient trop vite pour que je les accroche. A ce moment-là, il restait 1500 mètres d'ascension. Puis j'ai failli basculer avec le groupe de Marc Hirschi. Mais c'est finalement le groupe suivant que j'ai pu intégrer. A l'arrivée, j'étais lessivé et je n'ai pas fait le sprint.

Avant cela, tu as pris des points au classement de la montagne...
Dans la côte d'Aussois, je me sentais bien. Robin Meyer a tenté de me suivre, mais il n'a pas pu me passer. C'est déjà quelques points de pris. Si je me retrouve devant dans les prochains jours, pourquoi pas prendre à nouveau des points.

On te verra donc à nouveau à l'offensive sur ce tour ?
Courir devant peut me permettre de faire un bon général. Cependant, si je me sens bien demain (vendredi), dans la même cadence que les meilleurs dans le Télégraphe, alors je vais courir certainement plus prudemment les dernières étapes.

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