Pierre Latour : « J’ai continué de progresser »

Crédit photo Nicolas Gachet - DirectVelo

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Moment particulier dans la saison de Pierre Latour. Ce jeudi, le Drômois va remettre son titre de Champion de France du contre-la-montre en jeu. “Il y a forcément un peu de nostalgie”, lance-t-il à DirectVelo, ce mercredi matin, avant de partir reconnaître le parcours en compagnie de ses coéquipiers Julien Duval, Tony Gallopin, Alexis Gougeard et Nans Peters. L’athlète de 24 ans a déjà effectué le circuit une première fois mardi, en voiture. “Le parcours a l’air beau. Il est bien en prise sur le premier tiers, avec pas mal d’endroits exposés. Il y aura un peu moins de kilomètres que l’an passé (45,4 kilomètres contre 51,6 à Saint-Omer, NDLR) mais ça reste dur”.

« PLUS DUR QUAND C’EST PLUS ROULANT »

Sur un parcours plus roulant qu’en 2017, le sociétaire de la formation AG2R La Mondiale imagine-t-il pouvoir doubler la mise ? “On verra bien. J’aimerais bien à nouveau être Champion de France, mais je n’ai pas fait énormément de chronos cette année. C’est une course d’un jour, il faudra voir comment les jambes répondent. On sort de stage et je ne sais pas comment j’ai récupéré. Au-delà de ma performance personnelle, le plus important est que le maillot reste dans l’équipe, avec Tony (Gallopin) ou un autre”, détaille celui qui sait que le parcours sera plus difficile à apprivoiser que l’an dernier. “C’est toujours plus dur quand c’est plus roulant. Les bosses m’avantagent. Le premier tiers reste dur mais ça m’avantage moins. Cela dit, avec les années, je pense que j’ai plus de force. Donc ça compense”.

« PAS PRÉPARÉ PLUS QUE CA »

Surtout, le 7e du dernier Critérium du Dauphiné concède ne pas avoir eu énormément d’occasions de travailler l’exercice ces dernières semaines. “Je ne l’ai pas préparé plus que ça, même si on a fait pas mal de chronos par équipes durant notre récent stage”. Pierre Latour devrait tout de même pouvoir s’appuyer sur ses expériences chronométrées de la première moitié de saison. “J’ai continué de progresser, surtout sur les chronos en bosse comme au Tour de Romandie (6e). J’avais fait un bon prologue aussi (9e sur un parcours accidenté). Au Tour du Pays Basque, c'était bien aussi (14e) alors que c’était le chrono plat le plus long que j’ai fait. J’étais un peu dégoûté du prologue du Dauphiné, par contre”. Un chrono dont il avait pris la 64e place, et où il avait bien failli partir à la faute.

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