Dans ce Tour de Wallonie 2018, Preben Van Hecke reprend la compétition après la traditionnelle période de repos estival après le Championnat national. "Le Tour de Wallonie me sert de baromètre. C'est l'idéal pour reprendre. Enchainer les jours sur une course de ce niveau lancera ma deuxième partie de saison", déclare-t-il à DirectVelo. Dans ce TRW, l'ancien Champion de Belgique roule au service de ses leaders. "En ce moment, Thomas Sprengers est le mieux placé en ce moment. Nous travaillons pour lui. Il est toujours en embuscade pour le classement général. Il peut viser un Top 10 final."

Le doyen de la formation Sport Vlaanderen-Baloise aimerait repartir sur les bases du début de saison qui lui a permis d'enchainer les échappées. "J'étais satisfait de février à avril. Du Challenge de Majorque à l'Amstel Gold Race, j'ai montré le bon exemple. J'espère me montrer à mon avantage dans la période de fin août-début septembre avec l'Artic Race of Norway, la Course aux Raisins et le Grand Prix de Wallonie."

AUCUNE INQUIÉTUDE POUR SON AVENIR

Le coureur de 36 ans arrive en fin de contrat. Cependant, il ne s'inquiète pas pour son avenir. "Nous parlerons en septembre. Je veux rester un an dans l'équipe. Je veux continuer à guider les jeunes coureurs", affirme-t-il.

En 11 ans passés chez Sport Vlaanderen-Baloise, il a vu défiler une pléthore de talents. "Si on avait pu garder des Jelle Wallays, Edward Theuns, Thomas De Gendt ou Sep Vanmarcke, on aurait une équipe d'enfer. Mais ce n'est pas la philosophie de l'équipe. Nous sommes une équipe de formation. Nous leur donnons un contrat de deux ans, généralement d'une troisième année. Si le coureur n'arrive pas à percer durant cette période, il quitte l'équipe. Ce qui est toujours dommage mais compréhensible. Mais quand vous faites pousser des tomates et des salades dans un jardin et que vous ne récoltez rien au bout de trois ans, vous changez quelque chose. C'est un peu la même chose ici."