Pierre Gouault : « C'est quand même beau »

Crédit photo Www.directvelo.com

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Pierre Gouault évoluait devant son public ce dimanche à l'occasion de la Polynormande (1.1). Le Manchois de Roubaix-Lille Métropole s'est présenté pour la victoire face à Pierre-Luc Périchon mais ce dernier a pris le meilleur sur son adversaire. Pas de déception pour Pierre Gouault, satisfait d'avoir brillé à « domicile ». Le deuxième de cette manche de la Coupe de France répond aux questions de DirectVelo.

DirectVelo : Quel sentiment domine ?
Pierre Gouault : C’est une deuxième place, pas une victoire, mais faire deux chez soi, sur une course qui m’a fait aimer le vélo, c’est quand même beau. Il y avait beaucoup de monde pour m’encourager, c’était quand même une très très belle journée.

« NOUS ÉTIONS LES DEUX PLUS FORTS »

Quand vous vous êtes retrouvés à cinq devant, comment as-tu géré ta course ?
Nous avons hésité à nous relever. Pierre-Luc (Périchon) s’est relevé un instant et je lui ai dit de continuer avec moi. Je pensais qu’on allait avoir du renfort et je sentais que les autres équipes voulaient faire une course d’action. Il m’a suivi et ça n’a pas loupé. Plusieurs coureurs sont rentrés et on s’est retrouvé dans un groupe de neuf, ce qui commençait à devenir intéressant. On s’est ensuite bien entendu jusque dans le final où on a réussi à résister à la poursuite.

Tu as vite compris que Pierre-Luc Périchon allait être ton principal adversaire dans le final ?
Plus la course avançait, plus je sentais que Pierre-Luc (Périchon) et moi étions les plus forts. La sélection s’est faite naturellement. J’ai essayé de garder un maximum de gars avec nous pour avoir un maximum de forces. Sur la fin, on a réussi à partir à deux. Ensuite, avec le peloton tout près ce n’était pas évident de sortir. J’ai quand même tenté mais Pierre-Luc (Périchon) était également costaud.

« UNE RECOMPENSE »

Comment as-tu géré le final ?
Avec le peloton derrière, je n’ai pas pu « jouer ». Je croyais quand même en mes chances même si je savais que Pierre-Luc (Périchon) était très fort au sprint. J’ai tenté de lancer de loin, pensant que sur le physique ça pouvait le faire. Ça n’a pas suffi.

Tu pensais être en mesure de réussir une telle performance à domicile ?
Ça fait un mois et demi que j’ai de bonnes sensations. Ça ne se voyait pas forcément en terme de résultat. J’ai fait quelques accessits mais quand on ne va pas vite au sprint, ce n’est pas évident de faire la différence. Cette place de 2e vient donc récompenser ce dernier mois et on essaiera de faire mieux d’ici la fin de saison, dès le Tour du Limousin avec un parcours qui peut me convenir.

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