Au Tour de Vendée, les coureurs de l'équipe Cibel-Cebon ont mis de côté la pression extra-sportive. En effet, la création d'une formation de cyclo-cross articulée autour de Wout Van Aert met en danger la structure sur route. Au final, les hommes de Gaspard Van Peteghem ont été les grands acteurs de la course avec un coureur dans l'attaque décisive et trois représentants parmi les dix premiers (Teugels 2e, Janssens 4e et Marchand 9e). "Nous montrons que la formation Cibel-Cebon est capable de briller hors de ses terres", se réjouit Gianni Marchand auprès de DirectVelo. C'est d'ailleurs lui qui s'est retrouvé dans le bon coup dès le début. "Après 15 bornes, je suis sorti en compagnie d'Anthony Delaplace, Tom Dernies et Gediminas Bagdonas. Nous avons eu rapidement quatre minutes trente de la part du peloton."

Au fur et à mesure des kilomètres, une vingtaine de coureurs sont revenus sur la tête de la course - dont ses coéquipiers Lennert Teugels et Jimmy Janssens.  "J'ai eu du mal à suivre à certains endroits. Le retour de mes coéquipiers m'a fait du bien. J'ai retrouvé mes sensations."

CONFIANCE EN GASPARD VAN PETEGHEM

Ensuite, l'équipe Cibel-Cebon a joué en équipe. "Lennert Teugels est sorti en solitaire. Jimmy Janssens et cinq autres coureurs sont rentrés de l'arrière.  C'était l'idéal pour moi avec deux coéquipiers devant. Je pouvais contrôler. Je me suis encore glissé dans un groupe de poursuite avec Thomas Boudat.  Pour moi, il était surtout question de ne pas gaspiller de forces et si je rentrais, c'était du bonus. Finalement, Lennert Teugels a terminé deuxième et a manqué de peu la victoire. La journée a été positive pour nous."

De quoi donner du baume au coeur alors que l'avenir est incertain. "J'ai confiance en Gaspard Van Peteghem. Il nous a assurés que nous allons rester dans le peloton en 2019. Cependant, les messages dans la presse ne vont pas dans ce sens.  C'était une situation compliquée pour le moment. J'espère avoir des nouvelles rassurantes dans les prochains jours."