Le plus rapide s'est imposé à la Kustpijl

Crédit photo James Odvart

Crédit photo James Odvart

Avec huit équipes et 49 coureurs au départ, la Kustpijl pouvait rapidement être pliée avec une échappée conséquente et un peloton impuissant puis résigné. C'est ce qui s'est passé dès kilomètre 30, où 17 coureurs se sont extirpés du peloton. Le bon coup est parti pour les 169 kilomètres restants. Pendant plus de 130 kilomètres, la situation reste inchangée.  Dans les trois derniers tours, les 17 coureurs de tête se sont livrés une belle bataille mais, finalement, c'est le plus rapide du groupe sur le papier qui s'est imposé : Timothy Stevens. "Je n'étais pas le plus fort mais le plus rapide. Cela a joué en ma faveur. C'est dommage qu'il y ait si peu de coureurs au départ, mais cela reste une victoire en 1.2", déclare-t-il à DirectVelo.

« J'ETAIS COINCE »

L'adversaire numéro un des Cibel-Cebon fut Brent Van Moer. Le deuxième du Championnat du Monde du contre-la-montre Espoirs a tout tenté pour s'imposer en solitaire. "Après Innsbruck, j'ai continué à garder la forme. Quand j'ai regardé notre groupe, je savais que je devais essayer quelque chose. Il y avait des gars trop rapides. J'ai tenté à plusieurs reprises. Dans le final, je sors avec le gars dont je voulais à tout prix me débarasser : Timothy Stevens. J'étais coincé. Au sprint, il m'a facilement battu."

Mais selon le vainqueur du jour, l'homme le plus fort du jour était son équipier Dennis Coenen. "Je ne sais pas", rétorque ce dernier,  "je vois surtout que Cibel-Cebon a encore marqué la course de son empreinte. Nous avons encore une fois quatre gars dans les dix premiers."

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