Julien Mortier, l'Hennuyer devenu Liégeois

Crédit photo Martine Lainé

Crédit photo Martine Lainé

Ce dimanche, Julien Mortier entame sa deuxième saison pro au Grand Prix La Marseillaise. Après une saison mitigée, le coureur wallon sait qu'il n'aura pas le droit à l'erreur en 2019. "Je suis en fin de contrat. Il faut que j'assure", lâche-t-il à DirectVelo. Pourtant, du haut de ses 21 ans, le coureur wallon a encore des choses à apprendre. "La performance prime sur l'apprentissage dans le cyclisme contemporain. Il faut progresser en faisant le boulot demandé." Pour se donner les meilleures chances de rester dans le milieu, l'Hennuyer a déménagé en province liégeoise. "J'aime ma région mais je n'avais pas trop le choix. Le profil ardennais augmente la qualité de mes entrainements. Je veux continuer le vélo l'an prochain. Cette décision était logique."

Le huitième de la Course aux Raisins 2017 a bien travaillé pour être prêt pour cette nouvelle saison. "J’ai bossé mon endurance et j’ai été plus loin dans les séances d’intensité. Mes valeurs montrent que je suis beaucoup mieux qu’à la même période en 2018", positive-t-il.

MOINS DE CLASSIQUES FLAMANDES

En 2018, l'ancien sociétaire d'AGO-Aqua Service est passé par toutes les émotions. "J'étais satisfait de mes prestations sur les classiques. Ensuite, j'ai connu des problèmes de santé durant l'été. J'ai perdu du poids et de la masse musculaire. J'ai tout fait pour sauver les meubles en fin de saison. Mais quand tu es en retard sur les autres, c'est dur de rattraper. J'ai aussi beaucoup chuté en 2018. J'espère que la chance va tourner."

En 2019, le coureur wallon sera moins présent sur les classiques flamandes à son grand dépit. "Je ne connais pas encore mon programme définitif mais j'en aurai moins en 2019. C'est dommage car c'est le meilleur terrain de jeu pour apprendre, même si je sais que les classiques wallonnes me conviennent mieux. Plus tard dans la saison, j'espère aussi recevoir ma chance. Globalement, à moi de me montrer avec mon équipe dès que j'en aurai l'occasion", termine-t-il.

 

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