Simon Guglielmi : « Je sens que j'ai passé un cap »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

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Simon Guglielmi est en forme. Ces dernières semaines, il a multiplié les Top 10 au Tour du Rwanda (2.1), au Tour de Normandie (2.2) ou encore samedi dernier, au Tour du Charollais (Elite Nationale). Sans toutefois parvenir à trouver le chemin de la victoire. "Ce n'était pas des circuits qui me correspondaient forcément. En Normandie, c'était trop plat, il y avait des sprints massifs. Sur des courses un peu plus difficiles, il y aura moyen de m'exprimer davantage", déclare-t-il à DirectVelo.

« LIÈGE-BASTOGNE-LIÈGE ET LE TOUR DE BRETAGNE ME TIENNENT À COEUR »

Désormais, deux courses difficiles se profilent au programme du sociétaire de la Groupama-FDJ Continental : Liège-Bastogne-Liège Espoirs, puis le Tour de Bretagne. "On arrive sur les courses qui me correspondent. Ce sont deux épreuves qui me tiennent à coeur. J'ai hâte d'être sur ces courses difficiles pour essayer de performer et de faire des gros résultats", explique l'ancien Champion de France Cadets qui devrait par la suite prendre le départ de la Ronde de l'Isard. En dépit d'un virus contracté en Afrique, les sensations de Simon Gugliemi restent bonnes. "J'ai choppé un petit virus, mais rien de grave. J'ai dû manger quelque chose qui ne m'a pas convenu. Ca allait les deux premiers jours et ensuite, j'ai été un peu malade pendant la fin de l'épreuve et encore une semaine après. Depuis le Tour de Normandie, je sens que j'ai passé un cap. J'attends beaucoup des courses qui vont arriver pour concrétiser cette forme avec des résultats", ambitionne le Savoyard.

« UN GROUPE HOMOGÈNE »

Simon Guglielmi apprécie d'appartenir à un solide collectif. "On va essayer de gagner à Liège et en Bretagne. On va tenter de remporter des étapes et obtenir un bon classement général. Pour ma part, j'y vais avec l'ambition de lever les bras. On a un groupe homogène, si ce n'est pas moi, ça pourra être un copain qui va gagner à l'arrivée. On va tout faire pour effectuer une belle course d'équipe et arriver en surnombre dans le final pour que chacun puisse jouer sa carte", révèle-t-il. Néo-professionnel, il note des changements par rapport à ses années chez les amateurs. "On a plus de volume en stage. On a des sorties collectives une fois par semaine ou des sorties spécifiques avec les entraîneurs. C'est ça qui change", indique-t-il. Comme tous les coureurs de l'équipe, Simon Guglielmi a un logement à Besançon, à cinq minutes du service course. "Jusqu'à maintenant, j'étais chez mes parents. Je trouve mon rythme. En outre, j'apprends l'anglais pour parler avec les coureurs étrangers de l'équipe, j'essaye de m'investir de ce côté-là", termine-t-il.

 

 

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