Un Camembert puis deux desserts pour Kévin Le Cunff

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

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Le meilleur est peut-être à venir pour Kévin Le Cunff. Depuis le début de saison, le sociétaire de la formation St Michel-Auber 93 se montre particulièrement régulier sur les courses d’un jour. Pour preuve, il a déjà terminé - dans l’ordre -  9e du Grand Prix La Marseillaise, 10e de la Drôme Classic, 11e de Paris-Troyes, 9e de la Classic Loire-Atlantique et encore 10e de la Roue Tourangelle, le week-end dernier. “Dès que c’est dur, je suis là, dans le haut du classement, mais pour l’instant, il m’a toujours manqué un petit truc pour aller chercher encore plus haut”. Ce gros résultat, le coureur de 31 ans aurait sans doute pu aller le décrocher dans la Drôme. “C’était mon premier gros objectif de la saison et j’avais les jambes pour faire quelque chose. Mais je me suis fait piéger par une cassure juste avant la bosse décisive, dans le final. Je me suis fait avoir. J’étais déçu”.

Dans les prochains jours, le lauréat des Boucles de l’Aulne 2018 aura sûrement de nouvelles occasions de s’illustrer, lors d’une trilogie de courses d’un jour qui, encore une fois, lui conviennent très bien. La première d’entre elles se déroule ce mardi, et il s’agit de Paris-Camembert. Une épreuve dont il a pris la 9e place il y a deux ans. “Depuis, ils ont durci le final et l’approche du circuit. C’est plus dur, mais ça reste des efforts qui me correspondent quand la forme est là”, résume-t-il auprès de DirectVelo.

« TROIS COURSES QUI ME TIENNENT À COEUR »

Face à lui, des garçons de la trempe de Romain Bardet, Guillaume Martin ou de Lilian Calmejane, le vainqueur sortant. “Ce seront forcément des coureurs à surveiller”. Mais le technicien dans l’industrie aéronautique pense surtout au collectif d’AG2R La Mondiale pour éventuellement faire la différence. “Ils ont l’air vraiment solide. Dans cette équipe, pratiquement tous les coureurs peuvent potentiellement gagner la course”. De là à voir les hommes de Romain Bardet contrôler la course ? “Pas forcément ! Au contraire, ils pourraient bien faire péter le peloton”. Malgré cette hypothèse, il ne compte pas calquer sa course sur qui que ce soit.

En fin de semaine, Kévin Le Cunff se frottera ensuite au Tour du Finistère, dont il a pris les 14e et 12e places ces deux dernières années, pour ses deux premières participations, lui qui est passé pro en 2017. “A chaque fois, il ne me manque pas grand-chose pour y faire un gros truc. J’espère arriver pour la gagne”. L’Essonnien aura même une troisième chance de mettre la balle au fond lors du Tro Bro Leon, dont il a pris la 5e place il y a deux ans. “Ce sont trois courses qui me tiennent à coeur et je me suis préparé à bloc pour cette période-là. Normalement, la forme est bien avancée”, sourit-il.    

 

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