Jan Barta sait ce qu’il lui reste à faire

Crédit photo Cédric Congourdeau - DirectVelo

Crédit photo Cédric Congourdeau - DirectVelo

Jan Barta serait bien reparti de Vendôme avec un panda en peluche. Raté (lire ici). L’essentiel est bien évidemment ailleurs pour le coureur tchèque, 2e de la 3e étape du Tour du Loir-et-Cher et désormais nouveau leader du classement général (voir classements). “Prendre le maillot, c’est vraiment top pour l’équipe, qui a travaillé très dur tout au long de la journée”, se réjouit le sociétaire de la formation Elkov-Author auprès de DirectVelo. Le nouveau leader de l’épreuve a, comme la veille, tenu à faire la course dans les moments clefs de l’étape. “J’ai essayé plusieurs fois d’attaquer et les costauds se sont retrouvés devant. Dans les parties clefs, je faisais tout pour rester toujours bien placé, à l’avant du groupe”.

Dans la dernière ligne droite, Jan Barta a pris le risque de lancer de loin, aux 300 mètres. “J’y croyais mais un autre coureur m’a dépassé”, regrette-t-il en faisant référence au Néerlandais Arvid De Kleijn. “Avoir le maillot est quand même une très bonne chose”, relativise celui qui dit avoir de bonnes jambes depuis le début de l’épreuve. “J’étais déjà dans le bon coup hier (jeudi). Ca tourne bien en ce moment”.

Tâche désormais au très expérimenté coureur de 34 ans de conserver sa tunique et sa première position au classement général lors des deux dernières journées. “On espère pouvoir contrôler l’étape de demain (samedi). Je ne sais pas vraiment si ce sera une étape difficile ou non. Si jamais ça peut arriver au sprint, alors ce serait idéal pour nous, d’autant que nous avons deux cartes à jouer en cas d’arrivée massive, avec Alois Kankovsky et Frantisek Sisr”.  

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