Nicolas Thomas, de la DN2 à la sélection belge

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Il était l'invité-surprise de la Belgique le week-end dernier lors du Challenge d'Or. Nicolas Thomas, 21 ans, était parfaitement inconnu par sa fédération il y a encore quelques semaines. Le Belge vit loin de son pays depuis ses huit ans. "Ma famille voulait changer d'air alors nous sommes allés vivre près de Gap", rapporte-t-il à DirectVelo.

« TRÈS CONTENT DE SA PERFORMANCE »

L'ancien sociétaire de l'UC Pays Gapençais et de M Santé Cyclisme a dû se faire connaître auprès de Belgian Cycling. L'Espoir 4e année a été appuyé par Rudy Molard. "Rik Verbrugghe, le sélectionneur national, connaît bien Rudy Molard. Ils en ont parlé entre eux. Je ne le connaissais pas", reconnaît Sven Vanthourenhout. Le Wallon a fait un stage en mars avec d'autres coureurs belges. "Nous avons aussi effectué des tests physiques pour voir où sont ses limites et voir quel type de course lui convient le mieux", dit l'ancien spécialiste de cyclo-cross.

Nicolas Thomas, arrivé l'an passé en DN, se définit comme un grimpeur. Le terrain du Challenge d'Or ne correspondait donc pas vraiment à ses qualités. "Mais c'était une bonne opportunité de mieux le connaître. Je suis très content de sa performance lors de l'Etoile d'Or (Coupe des Nations). Il a beaucoup travaillé dans le final avec les autres coureurs de la sélection. C'était bien de le voir faire ça", apprécie son coach.

« JE NE PARLE PAS LE FLAMAND »

Il espère désormais être retenu pour des courses plus à sa convenance. "J'espère être sélectionné début juin pour l'Orlen Nations Grand Prix (Pologne). Le Tour de l'Avenir ? Ça serait super !". Il devra pour cela être performant avec son club. "Je ne peux pas dire que j'ai fait un super début de saison. Je n'ai pas pu m'exprimer comme je le voulais. Il y a souvent eu des arrivées au sprint et des parcours pas assez durs pour moi. J'aime bien quand ça grimpe longtemps", fait savoir le coureur classé 3e à Ampus et Châteaudouble.

Au Challenge d'Or, il a côtoyé des garçons qui possèdent des références au niveau international. "Ils sont tous super costauds. Viktor Verschaeve a fait deux de Liège Espoirs", note-t-il. Ses coéquipiers d'un week-end l'ont questionné pour en savoir plus sur son parcours atypique. Pour Nicolas Thomas, le plus difficile n'a sans doute pas été sur le vélo mais à table. "Je ne parle pas le Flamand et c'est la langue des coureurs et du staff. Je n'ai pas compris grand chose mais ils ont été très sympas. Ils parlaient tous un peu français", sourit-il. Même s'il ne maîtrise pas le Flamand, Nicolas Thomas est prêt à revenir.

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