Jordan Levasseur a su rebondir

Crédit photo Antoine Pouillard - DirectVelo

Crédit photo Antoine Pouillard - DirectVelo

Au départ de la 4e étape du Tour de la Manche à Périers, la situation n'est pas pétillante pour le VC Rouen 76. Dylan Kowalski, pris des bronches et 2e du général, préfère abandonner sur les conseils du médecin.  La veille, Jordan Levasseur avait de quoi nourrir des regrets après avoir réglé au sprint le peloton mais pour la 6e place. "J'étais déçu car j'étais très bien vendredi. Il y a eu un petit manque de l'équipe, on a eu un débriefing et on est passé à autre chose", dit-il à DirectVelo.

Jean-Philippe Yon, le directeur sportif rouennais, sait trouver les mots pour faire rebondir ses coureurs. "Il nous a dit qu'il n'y a pas que Dylan dans l'équipe et qu'il y a encore des choses à faire. Nous avions pour mission de faire la course, sauf Clément Saint-Martin, le mieux placé au général (à 27" de Frédéric Guillemot NDLR)", indique le coureur de bientôt 24 ans.

« MAXIMILIEN ME DÉPOSE AUX 200 MÈTRES »

L'équipe du leader, le Team Bricquebec Cotentin a pris la course en mains quand il a fallu chasser derrière une échappée importante. Malgré une grosse accélération à la mi-course qui casse le peloton en deux, Jordan Levasseur et ses équipiers comprennent vite qu'on s'oriente vers une arrivée massive. Du gâteau pour le sprinter. "Mes équipiers ont travaillé pour que ça reste groupé jusqu'à la fin", insiste-t-il.

Dans la longue ligne droite de Saint-Hilaire-du-Harcouet, le vainqueur des Boucles Dingéennes est mis sur orbite par Maximilien Picoux. "Comme d'habitude, il me dépose aux 200 mètres. J'ai dû mettre un petit coup de patin mais j'ai pu faire un bon sprint", raconte le vainqueur de cette 4e étape (voir le classement).

« DES ÉQUIPES ONT ENCORE ENVIE DE RENVERSER LA COURSE »

Ce troisième succès de la saison est son deuxième dans la Manche, après la Gislard. "C'est vrai que cette année, la région me réussit bien. Il y a deux ans, c'était le Nord de la France avec A Travers les Hauts-de-France et le Grand Prix de Nogent. C'est tout bon pour moi et pour les sponsors de l'équipe", apprécie le Normand.

Pour la dernière étape, l'ancien coureur de l'Armée de Terre ne s'interdit rien. "Sur le papier, ce n'est pas une étape qui doit se finir au sprint mais on disait la même chose de l'étape d'aujourd'hui (samedi). Ce sont les coureurs qui décident et des équipes ont encore envie de renverser la course. Ceux qui sont à moins d'une minute au général peuvent encore espérer", conclut-il.

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