Thibaut Pinot est satisfait. Ce samedi, au col de la Faucille, seul Alexandre Geniez l'a devancé au sprint lors de la deuxième étape du Tour de l'Ain (2.1). "Je ne suis pas trop mal. Ça me rassure sur ma condition physique. Je suis plutôt content même si je ne gagne pas", reconnaît-il auprès de DirectVelo.

Le leader de la Groupama-FDJ pouvait craindre cette première journée de montagne. Sans grande surprise, AG2R La Mondiale a durci la course très rapidement pour le piéger. "C'était une étape piégeuse, confie le Franc-Comtois. Dans ces cas-là, nous avons peur de nous faire enterrer. Il fallait attaquer car sinon AG2R La Mondiale pouvait se retrouver en force à l'avant. Comme je le dis souvent, la meilleure défense, c'est l’attaque".

« JE M'EN SOUVIENDRAI »

Thibaut Pinot est donc passé à l'action dans la principale difficulté, le col de Menthières (km 86). Puis il a encore été très actif dans le final. "Alexandre (Geniez) jouait le sprint. Il n'a pas cherché à passer le moindre relais. Je m'en souviendrai", lâche-t-il au sujet de son ancien coéquipier.

Pour Thibaut Pinot, l'essentiel était de ne pas perdre de temps au classement général. "J'ai préféré attaquer même si j'ai gaspillé de l'énergie afin de jouer la victoire finale demain (dimanche), rapporte-t-il. Il y a une montée plus longue et plus de pourcentages au Grand Colombier. C'est une montée qui me correspondra un peu mieux que le final du jour". La dernière fois que le Tour de l'Ain s'est achevé au sommet du géant du Bugey, c'était en 2011. Thibaut Pinot s'y était imposé.