Loïc Semon : « Ils m'ont remercié »

Crédit photo Hervé Dancerelle - DirectVelo

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Les sociétaires du VC Unité Schwenheim ont survolé les débats au cours du Championnat Grand-Est Espoirs. Avec un peloton composé de 22 unités seulement, les Alsaciens ont pu manœuvrer comme ils l'entendaient, ce dimanche. Sur la ligne d'arrivée, ils se sont présentés à cinq les bras levés au ciel et ont offert la victoire à Loïc Semon. ''Je n'avais pas encore gagné cette saison. J'ai beaucoup roulé pour mes coéquipiers cette année. Ils m'ont remercié en me laissant gagner. Heureusement qu'ils étaient là, parce que je n'avais pas de bonnes jambes. Ils ont fait un super boulot'', explique-t-il à DirectVelo.

« ÇA A BIEN MARCHÉ »

Le VC Unité Schwenheim n'a pas attendu longtemps avant de mettre le feu aux poudres. Dans l'optique de mettre leurs adversaires à l'ouvrage, les porteurs des maillots bleu se sont rués à l'attaque. ''On a tenté de faire une bordure pour essayer d'écrémer une partie du peloton. Ça a bien marché. Après, Antonin (Chatila Brunotte) est sorti pour que les autres équipes roulent pour les user''. Au fil des kilomètres, les coéquipiers de Loïc Semon ont continué leur stratégie de harcèlement. ''Ensuite, Martin Deschatres) est parti et est revenu. L'ASPTT Nancy avait alors trois coureurs pour rouler. Quentin (Bezza) est sorti tout seul. En bas de la descente, Vincent (Mehn) m'a dit d'attaquer. Je l'ai fait et il m'a suivi. Quand on est rentré sur l'échappée, il restait encore 45 kilomètres''.

« VOIR JUSQU'OÙ JE PEUX ALLER »

Près de deux ans après sa dernière victoire en deuxième Catégorie, au Circuit des Rêpes, le Franc-Comtois a renoué avec le succès. Cette saison, dans l'espoir de franchir un cap, le coureur de 22 ans s'aligne régulièrement sur des épreuves relevées. ''J'ai fait toutes les manches de Coupe de France, à part une parce que j'étais malade. Je fais toutes les grosses courses avec l'équipe'', rappelle-t-il. Ambitieux, l'ancien Champion de Franche-Comté Cadets tient à concilier travail et vélo. ''Je suis à mi-temps dans une entreprise spécialisée dans l'intérieur des bâtiments pour pouvoir rouler beaucoup et voir jusqu'où je peux aller. C'est physique, mais je ne bosse que deux jours par semaine. Je peux bien rouler''.

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