Au départ de la dernière étape du Tour du Val d'Aoste, Andrea Bagioli pointait à près d'une heure de Mauri Vansevenant au classement général. Et l'erreur de parcours du premier jour n'était pas la seule responsable de ce retard. "Je suis arrivé ici un peu dans l'inconnu, sans connaître ma condition et les premières étapes n'avaient pas été très bonnes pour moi", avoue-t-il à DirectVelo. Il faut dire que le vainqueur de la Ronde de l'Isard restait sur un abandon. "J'ai dû quitter le Tour d'Italie Espoirs sur maladie alors que je voulais bien faire. Le Tour du Val d'Aoste était donc très important pour moi".

Sur la ligne de départ de Valtournenche, le coureur de la Colpack était remonté. "Ce matin, je partais pour gagner. J'y tenais, martèle-t-il. J'ai couru à la perfection. Derrière l'échappée, les équipes ont grimpé la dernière ascension à un rythme élevé". Et à cinq kilomètres du sommet, le coureur de 20 ans a attaqué en compagnie de Michel Ries et Maxim Van Gils qu'il a donc devancés facilement au sprint dans les 200 derniers mètres en faux-plat montant (lire le classement). Il sauve l'honneur de l'Italie qui n'avait encore gagné aucune étape depuis le départ.

« DECEUNINCK M'A CONTACTÉ APRÈS L'ISARD »

Cette victoire lance bien l'été du 2e de Liège-Bastogne-Liège Espoirs 2018. "Mon prochain objectif du mois d'août ce sera le Tour de l'Avenir". Et il affiche des ambitions, lui qui s'y était classé 20e l'an dernier.

L'an prochain, Andrea Bagioli portera le maillot bleu de Deceuninck-Quick Step pour laquelle il a signé son premier contrat pro. "L'équipe m'a contacté après la Ronde de l'Isard. D'autres formations m'ont contacté mais Deceuninck était la meilleure offre et c'est la meilleure équipe pour progresser. Je n'ai pas hésité", conclut-il.