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Matthieu Garnier : « Si on avait été au bout à trois... »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Ce mercredi, Matthieu Garnier n’est pas monté sur le podium protocolaire du Grand Prix de Cherves. Et pourtant, il en est passé tout près. À quelques centimètres, seulement. Vaillant tout au long de la course, le sociétaire du CC Etupes a été l’un des principaux animateurs du final, lorsqu’il est ressorti en compagnie de Tao Quemere et de Clément Saint-Martin. “Ce sont deux bonnes bêtes à rouler, comme moi. On a bien roulé tous les trois. Au début, je pense qu’ils étaient au-dessus de moi, alors j’ai joué le coup à l’économie en sautant quelques relais, car je savais que l’on jouait la victoire”, relatait-il quelques minutes après l’arrivée pour DirectVelo.

Dans le final, plusieurs coureurs, dont le futur lauréat Alexandre Delettre, sont rentrés sur le trio de tête. “À deux tours de l’arrivée, quand j’ai vu que l’écart fluctuait, je me suis quand même dit que l’on pouvait aller au bout à trois. Finalement, quand j’ai compris que ça rentrait derrière, je suis resté bien concentré pour faire une place. Je savais que ceux qui rentraient étaient plus frais que nous, mais je ne me suis pas affolé”.

« JE SAVAIS QUE DELETTRE ALLAIT PLUS VITE QUE NOUS »

C’est seulement dans les dernières minutes de course que le capitaine de route du club franc-comtois a vu le groupe de chasse revenir. “Quand c’est revenu, je me suis fait la peau pour ne pas péter du groupe. Je savais que Tao allait faire le jump pour son coéquipier (Alexandre Delettre, NDLR). Je me suis mis dans la roue de Louvet”. À ce moment-là, Matthieu Garnier avait déjà une certaine idée du nom du futur lauréat. “Au sprint, je savais que Delettre allait plus vite que nous, mais il y avait moyen de faire un podium. Finalement, on arrive à trois sur la même ligne, pour la place de 2. Malheureusement, je termine 4e” (voir classement).

À chaud, l’athlète de 25 ans promet ne pas avoir de regrets, bien qu’il se soit un temps rêvé en vainqueur. Je ne suis pas déçu dans le sens où je me fais battre par plus fort. Mais forcément, je me dis que si on avait été au bout à trois, j’avais peut-être la pointe de vitesse pour les battre au sprint. Est-ce que j’aurais dû attendre un tour de plus avant d’attaquer ? Je ne le sais pas… C’est le jeu”.  

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