C'est bientôt la fin du Tour de Wallonie, et des bilans peuvent déjà être tirés. Parmi les équipes Continental présentes, une d'entre elles ne s'est pas encore fait trop remarquer : Tarteletto-Isorex. Seul Floris Gerts, l'ancien professionnel de BMC, a pu prendre une échappée lors de la quatrième étape, avant de décrocher. Par ailleurs, le premier coureur classé au général est Abram Stockman, 39e à 3'50" de Loïc Vliegen. Pourquoi cette formation, 2e du classement par équipes du Challenge IRC Tire-DirectVelo est-elle aussi discrète ?

Selon Niels De Rooze, c'est le parcours qui a son influence. "Nous ne sommes pas vraiment une équipe de grimpeurs, concède le sprinteur flamand auprès de DirectVelo. C'est donc difficile de se mettre à l'avant. Et puis, il nous reste encore un peu de temps pour nous exprimer !". Julien Van Den Brande confirme parfaitement les propos de son coéquipier. "Personnellement, je finis tous les jours dans le grupetto. En plus, le niveau est très élevé, ça joue beaucoup sur les résultats ! C'est aussi une autre manière de courir".

Peut-on donc exclure l'excuse de la méforme de certains coureurs ? "Oui, martèle Niels De Rooze, nous sommes bien en condition". Julien Van Den Brande, lui, n'est pas à 100% mais le sera très bientôt : "Après cette course de cinq jours, je serai totalement prêt à me montrer dans les prochaines semaines. Je pense que tout le monde est un peu en reprise". Si ce n'est pas au Tour de Wallonie, ce sera peut-être au Tour de la Province de Namur, où ils ont un titre à défendre avec Abram Stockman, que les maillots jaunes brilleront de nouveau en tête de peloton.