Tony Hurel : « J'étais en recherche de sensations »

Crédit photo Cédric Congourdeau - DirectVelo

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Tony Hurel tient sa première victoire de la saison. Passé tout près de la gagne en mars dernier à Paris-Troyes (1.2), devancé d'un souffle par Jérémy Cabot (SCO Dijon-Team Matériel-velo.com), le sociétaire de Saint-Michel-Auber 93 a fait mouche en Élite Nationale à la Route d'Or du Poitou à Civray (voir classement). ''Ça fait toujours plaisir. C'est satisfaisant et bon pour le moral de gagner. Jusqu'à présent, je ne réalise pas une mauvaise saison, je suis acteur des courses auxquelles je participe. Il me manque la victoire avec les pros, mais je reste assez content de moi'', explique-t-il à DirectVelo.

Tony Hurel s'est pleinement rassuré à l'issue d'un Tour Alsace (2.2) très compliqué. Malade, le coureur de 31 n'a pas vu l'arrivée finale à Dannemarie, contraint à l'abandon. ''J'étais en recherche de sensations. J'étais malade la semaine dernière. J'ai vécu un calvaire, j'avais une angine. J'y ai été, mais je n'aurais peut-être pas dû le faire''. Une fois les routes alsaciennes loin derrière lui, l'ancien pensionnaire de Sojasun-espoir ACNC a tenté de récupérer. ''J'ai laissé passé les mauvaises sensations. Je suis rentré à la maison, et je n'ai pas roulé lundi. J'ai été faire deux heures hier (mardi)''.

« J'ÉTAIS CONFIANT »

Au départ de la Route d'Or du Poitou à Civray, Tony Hurel ne savait pas où se situer. Dans le flou, il s'est élancé dans l'optique de trouver des réponses à ses questions. ''Quand j'ai roulé hier (mardi), ce n'était pas encore le top. Je venais donc sur la course pour retrouver les sensations. Heureusement, j'ai vite vu que ça n'allait pas trop mal finalement'', sourit-il. Présent dans le bon wagon en compagnie de son coéquipier sud-africain Morné Van Niekerk, le vainqueur d'étape lors du Tour du Loir-et-Cher 2018 a réussi à manoeuvrer comme il l'entendait. ''Au début, tout le monde tournait dans l'échappée, mais à partir du moment où il ne restait plus que sept ou huit tours, ça a commencé à filocher. Il y a eu quelques attaques. À deux tours de l'arrivée, j'ai essayé d'attaquer. Juste après, ça attaquait de partout. Et à deux kilomètres, j'ai mis une nouvelle attaque qui a été la bonne''.

Une fois à l'avant de la course et totalement rassuré quant à ses sensations, Tony Hurel a su saisir sa chance. Après s'être isolé avec Florian Rapiteau (US Saint-Herblain), qui a pleinement collaboré avec lui, le natif de Lisieux a su profiter de sa pointe de vitesse. ''Florian (Rapiteau) a tout mis. J'étais assez confiant. Un motard nous a dit que l'on avait vingt secondes d'avance, donc je savais que l'on avait course gagnée. J'étais confiant. J'avais la bonne jambe. Au sprint, j'étais le plus rapide'', conclut-il.

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