Sylvain Moniquet en transit avant l'Avenir

Crédit photo Alexis Dancerelle - DirectVelo

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Sylvain Moniquet a montré dès la première étape du Tour de Namur qu'il était en jambes. Le coureur de Wallonie-Bruxelles endosse les pois rouges sans vraiment le vouloir. "Ce n'était pas un objectif pour moi. Je me suis retrouvé à l'avant dans les côtes et au final je remporte ce maillot-ci, mais au départ de l'étape, mon but était de l'animer et donc, dans les deux dernières côtes, je passe en tête", explique-t-il à DirectVelo

Un tempérament offensif dès le premier jour pour celui qui a été forcé de prendre le départ. "À la base, je ne devais pas faire le Tour de Namur. Mais les directeurs sportifs m'ont dit que c'était important pour moi de le faire. Ils ont dit que j'étais beaucoup mieux quand je faisais plusieurs enchainements de courses avant un objectif et ils m'ont aligné ici . Je n'ai pas vraiment eu le choix mais je suis quand même très content de participer au Tour de Namur, c'est quand même ma région".

ROULERA-T-IL LE CHRONO SAMEDI ? 

Présent sur la ligne de départ, le Namurois le sera-t-il encore sur la ligne d'arrivée le 11 août ? Afin de se préserver en vue du Tour de l'Avenir, le plan initial est de rouler les trois premiers jours. Mais cela pourrait encore changer. "Je viens ici pour prendre du rythme, pour faire des efforts en course pour me mettre en forme. Si je me sens super bien et que je ne suis pas trop fatigué, je peux faire le contre-la-montre en plus car il y a un chrono au Tour de l'Avenir et ça serait bien de courir une fois un contre-la-montre avant. On verra au jour le jour." D'autant que la spéciale de Doische le samedi (21 km) pourrait être intéressante pour le général. "Le contre-la-montre, c'est là que je peux gagner des secondes sur les autres mais je ne suis pas encore sûr de le faire, il faudra voir si j'arrête avant ou pas."

L'Espoir 3 est donc dans l'incertitude mais une chose est sûre. Il ne mettra rien en péril pour le Tour de l'Avenir. "C'est la plus belle épreuve Espoirs. Y participer avec l'équipe belge, c'est une bonne chose pour mon avenir quand on voit les noms qui sont passé par là et j'espère bien y prester. On ne connait pas encore les rôles de l'équipe, mais je serai peut-être équipier ou 2ème voire 3ème leader, on verra en fonction des circonstances de course. Avec les premières étapes et le contre-la-montre par équipes très long, c'est là que le général pourrait un peu se jouer", termine-t-il.

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