Nicolas Malle : « C’est à moi de me bouger »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

L’été dernier, Nicolas Malle était en plein doute après une expérience traumatisante sur les routes du Tour du Val d’Aoste (lire ici). Quelques mois plus tard, le Normand se veut requinqué et rassuré par les dernières échéances de la saison. “La fin d’année s’est plutôt bien passée. J’ai réussi à retrouver de très bonnes sensations fin août, même si je suis tombé malade après Fougères. J’ai aussi vécu une très belle aventure au Tour de Nouvelle-Calédonie. Tout ça m’a fait du bien”, synthétise-t-il auprès de DirectVelo.

Le sociétaire du VC Pays de Loudéac, qui avait rejoint le club breton l’hiver dernier, avait besoin de cette fin de saison plus positive pour repartir au combat boosté et confiant en ses capacités. Avec 2020 déjà à l’horizon et dans l’esprit. “J’espère que l’année prochaine se passera bien. Je vais tout mettre en oeuvre pour performer. Ce sera une année charnière pour moi. Je me laisse encore deux ans pour percer dans le cyclisme mais je n’ai plus de temps à perdre”, lâche l’ancien Champion d’Europe Juniors, sur les routes morbihannaises de Plumelec. “J’ai encore pris de l’expérience cette année mais le problème, c’est que je dis ça depuis trois ans. Maintenant, il va falloir performer. J’ai découvert un nouveau club et un nouvel environnement, c’est très bien. Si je veux passer pro, il faut faire mieux. J’ai toutes les cartes en main, à moi de les distribuer”.

« JE NE VEUX PAS FAIRE L’ERREUR D’ARRIVER PRÊT TROP TÔT »

De retour chez ses parents, le Champion de Bretagne Espoirs a décidé de travailler à mi-temps en parallèle de sa pratique du cyclisme à haut-niveau jusqu’au printemps prochain. Depuis la rentrée, il est en effet surveillant dans un lycée. “C’est un bon compromis qui me permet de m’aérer l’esprit et de sortir du monde du vélo car il n’y a pas que ça dans la vie”. Le garçon reste tout de même ambitieux et sait qu’il ne devra pas se rater l’an prochain. “Il y a beaucoup de changements dans l’équipe et la moyenne d’âge sera de 21 ans et deux mois. Ce qui veut dire que pour la première mois, je serai dans la moyenne haute. Bon… ça met une claque, se marre-t-il. “C’est à moi de me bouger”.

Dans sa quête d’une grande saison, le futur Espoir 4 a choisi d’adapter sa préparation hivernale et de décaler son premier pic de forme. “Je veux arriver en grande condition en avril-mai. C’est une période que j’aime, avec des courses qui me plaisent. C’est la sortie de l’hiver et il ne fait pas encore trop chaud. C’est le mieux pour moi. Je ne veux pas faire l’erreur d’arriver prêt trop tôt et de m’essouffler par la suite. Il faut apprendre du passé”

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Nicolas MALLE