Maxime Pasturel a laissé entrevoir de belles promesses au cours de la saison 2019. Très régulier tout au long de l'année, l'ancien pensionnaire de Laval Cyclisme 53 tentera de confirmer sous les couleurs du VC Pays de Loudéac. À l'amorce de l'exercice 2020, le coureur de 19 ans, qui travaillera jusqu'au mois de mai à mi-temps comme vendeur dans la boulangerie familiale, a fait le point avec DirectVelo.

DirectVelo : Tu as réalisé une belle année 2019 !
Maxime Pasturel : La saison 2019 a été une belle saison. J'ai décroché beaucoup de Tops 10. C'est bien à 19 ans de progresser comme je le fais depuis les écoles de cyclisme. J'espère continuer comme ça pour espérer passer à l'échelon supérieur. Je n'ai pas eu de coup de mou, j'ai rempli mon contrat avec Laval et j'ai réussi les objectifs que je m'étais fixés en janvier. Je visais les manches de Coupe de France et j'espérais faire monter le club en N1. Après, dans le fond, il me manque un podium en Élite ou une belle gagne.

Tu as su faire preuve de beaucoup de régularité...
Même si je n'ai pas la victoire que j'espérais en Élite, quand j'ai fait mon bilan avec mon entraîneur, Fabrice Havart, j'étais content. J'ai réussi à être de février à octobre dans les Top 10. Certains coureurs ont des coups de mou. Moi, j'arrive toujours à relever la tête, à être régulier et à être dans la bonne spirale. 

La saison prochaine, tu porteras les couleurs du VC Pays de Loudéac...
Je pense que Loudéac est une équipe qui peut m'apporter beaucoup. Ils me voulaient depuis deux saisons. Ma cousine est mariée avec Arnaud Courteille (coureur professionnel chez B&B Hôtels-Vital Concept, NDLR), j'échange beaucoup avec lui. On roule beaucoup ensemble. J'ai en partie choisi d'aller là-bas parce qu'il m'en a dit du bien. Le club a une belle dynamique. Je m'entends bien avec Maxime Chevalier, ou des coureurs comme Nicolas Malle et Adrien Lagrée.

« J'AI TOUJOURS ÉVOLUÉ »

Comment se sont passés tes débuts avec ta nouvelle équipe ?
On aura une équipe de jeunes. Les anciens ne sont pas restés dans l'équipe. On a une moyenne d'âge d'environ 23 ans. J'ai déjà effectué deux stages avec l'équipe et je n'avais jamais vu ça avant. C'était royal. On était bien ensemble. On a même fait un week-end de quatre jours en plus du stage. On est une bonne bande de potes. À Laval, j'étais bien. C'était un peu comme une famille. Je ne voulais pas changer d'équipe et me prendre la tête. Je voulais rester dans quelque chose de similaire. 

Tu sembles encore avoir une solide marge de progression...
J'ai toujours évolué donc il n'y a pas de raison que je stagne, sachant que j'augmente tous les ans d'une heure la durée de mes sorties d'entraînement pendant l'hiver. Je suis également plus sérieux. Il y a plein de petits trucs que je peux encore améliorer. Je préfère être régulier et monter en puissance petit à petit. Je me sens jeune dans le vélo. Il vaut mieux faire carrière plutôt que de ne faire que deux ans et redescendre chez les amateurs par la suite.

Quels seront tes objectifs en 2020 ?
J'espère que ça sera la bonne année pour gagner en Élite, même si j'aimerais surtout décrocher une victoire ou un podium en Classe 2. J'aimerais bien marcher sur Paris-Roubaix Espoirs ou au Triptyque des Monts-et-Châteaux. Il y a également pas mal de courses pour puncheurs en Classe 2. Par contre, les cols, ça ne sera pas pour moi. J'ai un beau calendrier. Même en Coupe de France N1, j'aimerais me rapprocher du podium comme je l'ai fait cette année en DN2. Pourquoi pas être sélectionné en Équipe de France Espoirs en milieu de saison. J'y pense. Il y a pas mal de coureurs qui étaient en Équipe de France l'an passé et qui sont passés chez les pros. Il y a des places à prendre.