Jordi, Stan et Milan, les trois Belges de la SEG Racing

Crédit photo Robin Du Laing

Crédit photo Robin Du Laing

Pour entamer cette nouvelle saison 2020, trois Belges figurent dans l'effectif de SEG Racing Academy : Jordi Meeus, Stan Van Tricht et Milan Paulus. Un record pour l'équipe néerlandaise créée en 2015, le tout dans un programme de plus en plus international. En effet, l'équipe a décidé de faire l'impasse sur certaines manches des U23 Road Series. "Cette année, nous avons un effectif réduit avec lequel nous allons composer un seul programme et cela impliquait de faire certains choix. Nos Belges ainsi que le reste de notre équipe seront souvent sur des courses UCI à l'étranger", explique le directeur sportif Dries Hollanders à DirectVelo. Que doit-on attendre des trois Belges de l'équipe ? DirectVelo fait le point avec le directeur sportif.

DirectVelo : Jordi Meeus pouvait passer professionnel chez Sport Vlaanderen-Baloise mais a préféré rester dans l'équipe. Comprends-tu ce choix ?
Dries Hollanders : Il n'y en a pas beaucoup qui oserait prendre ce genre de décision. Je salue vraiment sa réflexion et pour nous, c'est un plus. Il sera notre leader pour les classiques et les courses de fin de saison. Le Triptyque des Monts et Châteaux sera déjà un rendez-vous important et j'espère qu'il pourra être appelé en équipe nationale pour le Tour des Flandres.

Il sera bien entouré avec le Champion des Pays-Bas Espoirs David Dekker et Maikel Ziljaard, transféré de chez Hagens Berman-Axeon...
Oui, nous avons une équipe très solide. David Dekker est rapide au sprint. Maikel Zijlaard devrait revenir à son meilleur niveau. Si David Dekker veut passer pro, il devra gagner des courses en 2020.

LA POLYVALENCE DE STAN VAN TRICHT

Stan Van Tricht peut également prêter main forte à l'équipe dans les classiques...
Absolument. Je l'ai découvert en équipe nationale l'an dernier. Il est polyvalent. Il a fait un Top 10 au Tour des Flandres et à Liège-Bastogne-Liège. Nous allons davantage le tester sur des terrains vallonnés pour voir un peu son réel potentiel dans ce domaine. Au Tour du Val d'Aoste, il pourra jouer sa carte.

Pour rester en Italie, qu'attendez-vous du Tour d'Italie Espoirs ?
A voir, c'est un rendez-vous à part dans le calendrier. C'est la plus belle et la plus longue course de la saison. J'espère que le parcours sera plus équilibré car les organisateurs ont tendance à pousser le dégré de difficulté à l'extrême ces dernières années (interview réalisée avant la présentation du parcours NDLR, voir ici le parcours).

Milan Paulus sera le plus jeune de la bande. Qu'attends-tu du vainqueur du Challenge Morphologics-DirectVelo Belgique ?
Comme tout Espoir 1, il devra s'habituer à la distance et de temps en temps, il aura la chance de disputer une course pro de 200 kilomètres. Il faudra voir comment il digère les efforts. Toutefois, nous l'alignerons sur des terrains vallonnés. Cela ne sert à rien de le mettre sur Paris-Roubaix par exemple. Nous allons lui laisser le temps de grandir.

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