Aurélien Philibert : « Ne plus être embêté par la logistique »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

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Aurélien Philibert étrennera un nouveau maillot lors de la prochaine saison de cyclo-cross. Le coureur de 24 ans s'est en effet engagé avec le Team CX 34 (lire ici). "Je leur ai écrit dès que j'ai vu l'annonce de la création de l'équipe sur les réseaux sociaux. Les deux jours suivants, j'ai eu Mathieu Gaye et Morgan Chedhomme au téléphone, ça s'est fait rapidement", déclare-t-il à DirectVelo.

Après deux saisons sans cyclo-cross, l'habituel sociétaire Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme avait fait son retour dans les sous-bois l'hiver dernier (lire ici). Mais esseulé, il souhaitait rejoindre une structure dès la saison prochaine. "Je ne voulais plus être embêté au niveau logistique. Mes parents et ma copine m'accompagnaient tout le temps, ce n'était pas évident pour eux". Il aura également plus de facilités pour stationner sur les parkings des grandes épreuves. "Quand tu es en individuel, tu es un peu mis à l'écart. À Flamanville, je me suis retrouvé sur le parking camping-car sur un trottoir...", souffle-t-il. Le 13e du dernier Championnat de France (voir classement) aura des objectifs un peu plus élevés l'hiver prochain. "J'essaierai de viser un Top 8 sur les manches de Coupe de France et au Championnat de France", lance celui qui avait terminé 10e de la dernière manche de la Coupe de France à Bagnoles-de-l'Orne (voir classement).  

Après un hiver terminé à la manche de Coupe du Monde à Nommay, Aurélien Philibert a coupé une semaine avant de prendre part au stage, en Espagne, de Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme. "En revenant du stage, j'ai senti que mon ischio me tirait vraiment. J'ai peut-être un peu trop forcé... Au final, il s'est avéré que j'avais une déchirure..." Par conséquent, il n'est pas monté sur sa machine pendant trois semaines et n'a pas pu rependre la compétition sur route vers fin février-début mars comme initialement prévu. "En cicatrisant, les deux ischios se sont collés entre eux. J'avais des séances de kiné qui se sont arrêtées avec le confinement", termine le Haut-Marnais.

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