Après quatre années chez Auber 93, puis deux ans à Natura4Ever-Roubaix Lille Métropole, Pierre Gouault retrouve le milieu amateur pour l’exercice 2020. "Je suis toujours motivé étant donné que c’est mon plaisir de faire du vélo". Le coureur de Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme attend désormais impatiemment le retour à la compétition. "On se base sur début juillet pour être en forme, mais sans date fixe, relève-t-il. Quand on s’entraîne, c'est pour la compétition et réaliser des objectifs". Difficile donc de lire l’avenir en raison de la crise sanitaire. "Je souhaitais faire une saison pleine avec les amateurs, alors je garde la fin de saison en tête et ne me projette pas sur l’avenir".

Pourtant, depuis la fin de son contrat avec Natura4Ever-Roubaix Lille Métropole, Pierre Gouault martèle son objectif. "Je ne m’interdis pas de repasser pro, ambitionne le coureur de 27 ans. C’est sûr que ça va être plus compliqué que prévu, mais arrivera ce qu'il arrivera, je ne me fixe pas de barrières". En cas d’échec cette année, le Normand n’a pas encore prévu d’abdiquer. "Ça dépendra du plaisir que j’aurai pris cette année, des résultats". Et a déjà d’autres projets si le monde professionnel lui ferme la porte. "Je développerai davantage mon activité d’entraineur. Je n’ai pas encore validé mon diplôme car je devais passer la dernière épreuve la première semaine du confinement, mais ça devrait se faire rapidement". 

« J’AVAIS BESOIN DE SOUFFLER »

Pierre Gouault devra alors choisir entre différentes casquettes pour les années à venir. "En fonction des opportunités, je me lancerai comme DS, entraîneur, ou dans des activités dans ma région, à Aix-les-Bains". Le choix s’opérera "au fur et à mesure des années". L’idée étant pour le moment de "prévoir l’avenir, et se faire la main". Sous la houlette de Vincent Terrier, le garçon installé en Savoie reconnaît avoir "beaucoup appris" au cours de sa formation. Désormais, le coureur de Bourg-en-Bresse peut pleinement s’adonner au retour sur la route. "On s’est aperçu que le home-trainer et le vélo sont deux sports différents", sourit-il.

Pierre Gouault profite du cadre au lac du Bourget. "J’ai fait une sortie de deux heures, c’est agréable quand ça fait deux mois que t’attends ça. On recherche l’endurance perdue mais la condition revient vite". Bien que le confinement n’ait pas représenté une épreuve insurmontable. "Je ne me suis pas pris la tête, j’avais besoin de souffler alors j’ai fait deux microcoupures". Tout en restant sérieux sur l’entraînement avec des plateformes en ligne et de la musculation. "Je savais qu’on aurait une période de transition pour récupérer le niveau, alors j’en ai profité pour m’ouvrir à d’autres choses". Mais bientôt, Pierre Gouault espère retrouver les pelotons avec un grand objectif : repasser à l’échelon supérieur.