L'UCI a de bonnes notes

Crédit photo Maxime Segers - DirectVelo

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L'Union Cycliste Internationale est classée parmi les six premières fédérations internationales pour la qualité de sa gouvernance.

Ce classement est établi par l’Association des fédérations internationales olympiques des sports d'été (ASOIF) tous les deux ans depuis 2017. Les fédérations internationales sont notées dans plusieurs domaines : la transparence, la protection de l'intégrité des athlètes et des résultats, la démocratie, le développement et la solidarité, et les mécanismes de contrôle à partir des textes en vigueur dans leur fonctionnement.

C'est dans la transparence (amélioration des règles encadrant la campagne présidentielle afin d’y intégrer des directives relatives au financement et à la communication) que l'UCI obtient son meilleur score. Pour l'ensemble des fédérations, les notes de la section Transparence se sont améliorées plus que les autres selon l'ASOIF. C'est dans ce domaine que l'UCI gagne le moins de points mais c'est là aussi où sa note était déjà le plus élevée. Depuis 2017, c'est dans le développement et la solidarité que l'UCI a le plus progressé.

AUTO-ÉVALUATION CORRIGÉE

La méthode utilisée par l'ASOIF est celle de l'auto-évaluation corrigée par l'agence I Trust Sport. Ainsi, chaque fédération répond elle-même à 50 questions notées de 0 à 4, ce qui donne un maximum de 200. Les promoteurs de l'étude sont conscients que "l'incitation d'atteindre un score cible conduise à des auto-évaluations légèrement gonflées. En général, la qualité des réponses reçues était élevée et il y avait moins de variation dans l'interprétation des indicateurs que dans les éditions précédentes. (...) La modération des notes était basée sur la réglementation en vigueur le jour où le questionnaire a été examiné - aucun crédit n'a été accordé aux futures réformes prévues. Cela a eu un impact négatif sur certaines notes".

La note de l'UCI est de 170, contre 152 il y a deux ans. C'est le minimum requis pour appartenir au premier groupe (1). L'UCI n'est pas la seule à améliorer son score. L'ASOIF reconnaît d'ailleurs les limites de son étude : "Les fédérations internationales ont consacré plus de ressources pour répondre à chaque question et la compréhension du processus s'est améliorée. Néanmoins, l'étude a des limites, qui doivent être reconnues. Comme pour les éditions précédentes, le questionnaire était limité à 50 questions pour rendre le travail gérable. Par conséquent, certains sujets importants ne sont pas couverts, tels que la composition du conseil d'administration et l'équilibre des pouvoirs entre les différents organes directeurs".

(1) Les cinq autres fédérations du premier groupe sont celles du football, badminton, sport équestre, tennis et rugby.

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