Roland THALMANN

Team Vorarlberg

7e à 48’’ - 2e du général à 58’’

« C'était une étape très difficile. Ça roulait fort tout le temps. J’ai attaqué dès le début de la descente du col de Beaune. Je prends 20-30 secondes sur le groupe de favoris. J'ai voulu prendre un peu d'avance pour le pied de la bosse finale, mais derrière ça n'a fait que rouler fort, attaquer, etc. C'est difficile ces changements de rythme, surtout après quatre mois sans course. Ça fait vraiment mal aux jambes. Je préfère monter à mon rythme. J'arrive toujours dans les positions 5-6-7. Mais c'est difficile de faire mieux dans ces conditions. Je suis regulier donc c'est bien, ça permet de faire quelque chose au général. Pour demain (vendredi), il y a une belle étape qui arrive en côte avant d'attaquer le chrono du dernier jour. Être dans les cinq premiers du général, c'est maintenant possible. Pour le moment tout se passe bien ».

R. THALMANN

Viktor VERSCHAEVE

Lotto-Dstny DT

8e à 51’’ - 5e du général à 1’17’’

« Tout le monde a roulé très fort. C'était vraiment une étape courte, et ce n'est pas ma tasse de thé. Je n'aime pas ce genre d'effort, je préfère quand nous sommes de longues heures sur le vélo. Henri Vandenabeele a accompli du bon boulot. Il a emmené le groupe à un bon train. A la fin, je me sentais mieux même si ce n'était pas top. Je pense que j'ai fait une bonne opération au classement général. Aujourd'hui (jeudi) a été une incroyable journée pour moi et pour l'équipe. Hier (mercredi), nous étions un peu déçus par notre performance. Demain (vendredi), ce sera mieux pour nous avec une étape plus longue. On verra ce que ça donne. Mon Tour de Savoie Mont-Blanc est déjà réussi ».

V. VERSCHAEVE

Alexis GUÉRIN

Team Vorarlberg

9e à 53’’ - 3e du général à 1’07’’

« Pour résumer, cette étape est allée vite. C'est parti très fort dès le baisser de drapeau. Toutes les équipes de leaders, Rally Cycling, B&B Hotels-Vital Concept et nous, on a voulu se placer. Il y a eu un tempo très fort jusqu'au sommet du col de Beaune. Il n'y avait pas d'attaques possibles avec le vent. Un coup, c'était vent de dos et un autre coup, vent de face. Dans la descente, on ne voulait pas prendre de risque avec l'équipe. On préférait faire la descente en tête. J'ai vu que derrière, le paquet avait du mal à suivre. J'ai donc temporisé pour que Roland Thalmann puisse creuser l'écart. Il est parti seul, c'était parfait.

Dans la montée finale, il a manqué un peu de jus à cause de l’étape de ce matin. Pour ma part, j'ai voulu gérer car j'ai fait beaucoup d'efforts ce matin. Je pense qu'il fallait garder un peu de force pour les prochains jours. J'ai payé un peu mes efforts de ce matin. Après, ce n'est jamais perdu. C'est toujours un acquis. Si jamais, je me rate, j'aurais acquis ça pour le futur. Il ne faut jamais être déçu de ce qu'on fait.

Sur les deux prochaines étapes, il va falloir être patient. Demain (vendredi), ce ne sera pas une étape facile, puis il y a le chrono derrière qui n'est pas évident non plus. Il faut voir ce que vont faire les leaders et les purs grimpeurs. Il faudra voir les consignes de l'équipe aussi. On est une bonne équipe, on est tous ensemble, on peut faire de belles choses. Je me suis entraîné pour. L'an dernier, comme je disais ce matin, j'ai marché au Tour de Croatie. J'ai fait 6e du classement général et Pierre Rolland a terminé 7e. Ça me tenait à coeur de confirmer et de prouver que j'ai des qualités de grimpeur. Je ne suis peut-être pas un pur grimpeur mais j'ai des qualités. Pour la première fois de ma carrière, j'ai effectué un stage en altitude il y a 11 jours. J'étais à 2000 mètres d'altitude pendant 15 jours et je vois les effets que ça fait ».

A. GUÉRIN

Aurélien DOLEATTO

Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme

13e à 1’56’’ - 15e du général à 3’49’’

« Au niveau des sensations, ça va. En tout cas, ça va de mieux en mieux. Mais je pense que dans la tête, je n'arrive pas à m'arracher comme l'année passée. Au pied de la dernière bosse, j'ai pété après trois kilomètres de montée. Je me suis d'abord dit qu'il valait mieux récupérer pour demain (vendredi) Et finalement... Je me suis dit "tu as fait 5e l'an passé, mets toi un coup de pied aux fesses". Et je suis revenu. Ça allait mieux, mais j'ai pété quand Pierre Rolland a attaqué. Il n'y a plus qu'à se débloquer dans la tête parce que sinon ça va. Dans la dernière bosse, j'ai réussi à me dépasser un peu. J'espère que demain ce sera encore mieux. Je vais essayer d'aller jouer l'étape ».

A. DOLEATTO