Kasper Andersen : « Je ne peux pas le croire »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

C’était un temps à mettre un Danois dehors. Ce vendredi, les Juniors garçons ont à leur tour eu le droit à des conditions extrêmes. Entre vent et pluie par intermittence, l’équipe du Danemark y a trouvé son compte. "Nous sommes habitués à nous entraîner dans ces conditions, nous aimons ça. Mads Pedersen n’est pas champion du monde pour rien", plaisante le vainqueur du jour, Kasper Andersen. Il a obtenu son succès à l’issue d’un sprint en large comité. "J’ai explosé de joie, car le sprint était vraiment très serré".

Il a fallu faire appel à la photo-finish pour départager Arnaud de Lie (Belgique), Pavel Bittner (République Tchèque), et donc le vainqueur, Kasper Andersen. "Je n’avais aucune idée si j’étais un, deux ou trois". Il a fallu attendre plusieurs minutes pour connaître le dénouement. "Pendant l’attente j’étais déjà très heureux d’être sur le podium. Quand on m’a dit que j’avais gagné, j’ai juste été choqué je me suis dit ‘’mon Dieu, je ne peux pas le croire’’". Pourtant si, le coureur de 18 ans devance bien ses deux adversaires d'un souffle (voir classement).

« OUVRIR DES PORTES »

Avec une tactique bien définie, les Danois ont montré le maillot à plusieurs reprises durant la course. "Nous avions trois coureurs qui devaient prendre les attaques sur la première moitié de course. Ils l'ont parfaitement fait, admet le médaillé d’or. On était deux capitaines qui devaient attendre la deuxième moitié de course pour essayer d'attaquer et se glisser dans un coup". C’est en toute logique que Kasper Andersen partage son émotion avec ses partenaires à l’arrivée. "Quand j’ai su que j’avais gagné, j’étais avec mes coéquipiers, on a explosé. Ils étaient tout aussi heureux car ils m’ont aidé à gagner. Ces moments après la ligne étaient parfaits".

Le collectif danois a également été capable de s’adapter aux conditions. "Quand la pluie est arrivée, ça a favorisé ceux qui avaient une bonne technique. Ceux qui n’aimaient pas ça ont été lâchés". Pas les rouge et blanc, donc, qui ont continué leur travail de sape avant de lancer leur sprinteur. Sur la plus haute marche du podium, au côté d’Arnaud de Lie et Pavel Bittner, mais aussi devant Marco Brenner, Kasper Andersen espère qu'un avenir radieux va lui tendre les bras. "C’est incroyable de battre ces noms là, c’était une grosse compétition. J’espère que ce titre va m’ouvrir des portes, j’ai mon avenir sous contrôle".


Crédit vidéo : Cédric Congourdeau

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