Au fil des années, Louis Richard devient une valeur sûre du peloton amateur. Le coureur de l’EC Saint-Etienne Loire fait actuellement partie des hommes en forme en Auvergne-Rhône-Alpes. Il vient de se classer 3e du Tour du Pays de Gex puis 8e du Grand Prix du Faucigny (voir ici).  “C'est sûr que ça fait plaisir de courir devant, apprécie-t-il au micro de DirectVelo. J'ai eu un premier mois poussif lors du retour à la compétition. Ça fait deux week-ends que je me retrouve devant et que j'ai de bonnes sensations. C'est plutôt positif pour le mois qui reste”.

« J’AURAIS SIGNÉ POUR ÇA »

Au Grand Prix du Faucigny, dimanche dernier, il regrette d’avoir couru à contretemps. “C'est mitigé. Je me suis retrouvé seul de l'équipe devant. C'était un peu compliqué. J'ai fait ce que j'ai pu. Je n'ai pas pu tenter grand-chose”. II figurait dans le groupe de quatorze coureurs qui s’est joué la victoire. “Je savais qu'au sprint, j'avais perdu. Je n'ai pas pu attaquer avant, il y avait du vent de face. Même physiquement, je me sentais limité”.

Mais la satisfaction est de mise pour le coureur qui a l’impression de revenir de loin. “A Montbéliard, deux semaines avant, je me sentais un peu à l'arrêt. C'est un soulagement. Après il y a toujours de la déception quand on se retrouve dans le final pour la gagne, qu'on n'a jamais gagné en Elite et qu'on n'arrive pas à mettre au fond”. Mais se retrouver à l’avant est déjà une satisfaction. “J'aurais signé pour ça au départ de la course”, dit l’ancien Nogentais qui enchaînera avec les deux courses Élites organisées par le SCO Dijon.

CONCENTRÉ SUR LE VÉLO EN 2021

Louis Richard est toujours étudiant à l’INSA de Lyon. “D'ici un mois, j'attaque un stage qui va durer tout l'hiver. L'année prochaine, je vais me concentrer sur le vélo du début à la fin de la saison, avant de faire ma dernière année d'étude”. A partir de mi-février, il sera donc cycliste à 100 %. “J'étais supposé le faire cette année mais avec le Covid-19, ça a tourné court”.

Le 2e du Tour d’Auvergne 2019 progresse doucement mais sûrement. “Je sens que je continue de progresser, donc j'ai envie de voir jusqu'où je peux aller. Je suis bien accompagné à l'ECSEL. J'ai envie de continuer”. Que fera-t-il après 2021 ? “C'est un point d'interrogation. J'ai envie de continuer, il faudra voir comment ça marche la saison prochaine et ce qu'il est possible de faire. Je verrai déjà cet hiver comment j'arrive à concilier boulot et vélo. Ce sera une première expérience pour envisager la suite”.