Florian Dauphin : « Physiquement, j’ai passé un cap »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Ça roule en ce moment pour Florian Dauphin. Le Breton de Sojasun espoir-ACNC se montre particulièrement à son avantage depuis la reprise des compétitions début août, enchaînant les Tops 10 sur les courses Elite Nationale. Une nouvelle fois 5e, le week-end dernier, du Mémorial d'Automne de Chasseneuil (voir le classement), il revient pour DirectVelo sur ses performances des dernières semaines.

DirectVelo : On peut dire que ça va bien pour toi depuis quelque temps !
Florian Dauphin : Oui ! Je n’ai pas lâché le morceau pendant le confinement. J’ai bien bossé, et je pense avoir fait une très bonne préparation. J’ai eu un peu de mal sur les premières courses après la reprise, mais ça s’est bien débloqué ensuite. Finalement, il ne me manque qu’une victoire, mais je sens que ça se rapproche.

Est-ce une surprise pour toi d’évoluer à un tel niveau ?
Pas vraiment. Je pense que c’est vraiment dans la lignée de toute l’équipe, qui marche vraiment bien et qui obtient de bons résultats. Nous avons quand même remporté le Championnat de France avec Jason Tesson, ce n’est pas rien !

As-tu le sentiment d’avoir passé un palier ?
Je pense que physiquement, j’ai vraiment passé un gros cap. Je suis protégé dans l’équipe, et je parviens désormais à peser régulièrement sur les courses que je dispute. Forcément, en enchaînant les grosses épreuves, c’est sûr qu’on progresse.

« IL ME MANQUE PEUT-ÊTRE UN PEU DE RÉUSSITE »

Ta deuxième place sur le Grand Prix de Plouay Elite est-elle la meilleure performance de ta saison ?
C’est une très belle performance, mais je dirais quand même que c’est ma course du Championnat de France Amateurs (le 22 août) qui est ma plus grosse performance. Je fais un gros travail pour Jason (Tesson) dans le final, et je parviens quand même à prendre la 9e place à l’arrivée. J'étais vraiment fort ce jour-là.

Tu viens de terminer 5e à Chasseneuil…
C’était vraiment une course dynamique, avec beaucoup d’attaques. Je sors dans la bosse avec Adrien Lagrée à deux tours de l’arrivée. Nous sommes repris sur le sommet, puis nous attaquons à nouveau pour prendre le bon coup. Malheureusement, je fais une erreur dans le final, et ça me coûte peut-être la victoire. Lorsque Clément Carisey attaque seul (à moins de 2 kilomètres de l’arrivée, NDLR), je décide de ne pas le suivre car il y a encore deux coureurs de Dunkerque et de Loudéac dans le groupe. Je pensais qu’ils allaient rouler.

Désormais, qu’attends-tu de la fin de saison ?
Les courses qui arrivent sont vraiment importantes pour moi. Je vise en particulier Paris-Tours Espoirs (11 octobre), qui est mon objectif majeur de l’année. Le Championnat de France est également une course qui peut me convenir.

Que te manque-t-il pour enfin lever les bras ?
Pas grand-chose, peut-être un peu de réussite… Sur Paris-Vierzon, je fais 100 bornes à l’avant, et je ne suis repris que dans le dernier tour. Ça se joue à chaque fois sur des détails.

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