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Pro Immo Nicolas Roux : « Ça doit les agacer »

Crédit photo Antoine Pouillard - DirectVelo

Crédit photo Antoine Pouillard - DirectVelo

Comme souvent cette saison, le Team Pro Immo Nicolas Roux a montré toute l’étendue de ses ressources, lors d’Arbent-Bourg-Arbent. Les Auvergnats ont écrasé la manche de Coupe de France N1, avec un doublé à l’arrivée (voir classement), et une démonstration collective retentissante. Cette domination pourrait bien questionner leurs adversaires, selon Florent Castellarnau, 9e ce dimanche. "Je pense que ça doit les agacer. Ils doivent tous se poser des questions sur nous. D’ailleurs, on passe au contrôle anti-dopage fréquemment, donc on est peut-être même dénoncé". Mais le coureur de 27 ans préfère relativiser. "Quelque part, c’est normal. On est toujours là à jouer les premiers rôles". Comme ce dimanche, donc, où les maillots rouge et noir étaient omniprésents.

Mais les éventuelles questions qui peuvent ressortir d’une telle domination n’affectent pas Florent Castellarnau. "On n’a rien à cacher. Je cautionne même tout ça parce qu’on a rien à se reprocher. On est crédible, il n’y a pas de souci. Les autres coureurs n’osent peut-être pas le dire, mais il y en a qui doivent le penser très fortement". Son coéquipier, Clément Carisey, 2e ce dimanche, se montre également compréhensif. "Je pourrais comprendre que notre domination agace. La Coupe de France est gagnée, on est aux trois premières places du Challenge BBB-DirectVelo et en tête du (classement) par équipe. C’est une année exceptionnelle, voire un peu historique". Les deux coureurs trouvent néanmoins des explications logiques à toutes ces performances.

« UN COLLECTIF ÉNORME »

Ce dimanche, Clément Carisey reconnaît avoir terminé "complètement rincé. Je suis mort, reprend-il. Ça s’est fait au mental". Le leader du Challenge BBB-DirectVelo a souhaité se découvrir tôt. "Je me suis retrouvé à chaque fois dans un bon groupe et je faisais les efforts. C’était assez affreux et violent". En binôme avec Stefan Bennett, celui qui a finalement terminé 2e a vu sa motivation décuplée dans le final. "C’est un cercle vertueux quand tu vois que tu es devant et que tu t’amuses. Tu te fais mal à la gueule, mais tu es devant donc tu as encore plus envie. Si quelqu’un avait été assez fort pour faire le jump, il l’aurait fait", ajoute-t-il. "On est un collectif tout simplement énorme. On est tous très forts individuellement et on se met au service les uns des autres. J’aurais pu jouer ma carte, mais on est tous dans l’entraide", ajoute Florent Castellarnau.

L’ambiance est bonne entre les coéquipiers. "Il n’y a aucune tension dans l’équipe, car ça tourne au final. On fait tous parfois le job pour qu’un autre gagne, détaille Florent Castellarnau. Une équipe comme ça nous tire vers le haut. On est obligé de se surpasser sinon on est dans l’ombre des autres. On profite aussi du marquage, de Clément souvent". Clément Carisey donne d’ailleurs ses derniers coups de pédales chez les amateurs. "Depuis que j’ai signé mon contrat, je cours libéré. Quand j’attaque, je ne me dis pas que je pars pour gagner, ça se fait au fur et à mesure". Florent Castellarnau met un point final aux explications. "On aura du mal à retrouver un collectif comme celui-là, je regrette que Clément ait trouvé un contrat pro, on va s’ennuyer, plaisante-t-il. Il faut qu’on garde cette ambiance".

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