La remontée d’Hélène Clauzel n’a pas suffi

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Ce n’était pas la journée des sœurs Clauzel, ce dimanche, au Championnat de France de cyclo-cross à Pontchâteau (Loire-Atlantique). Après la ligne, Hélène descend de vélo et fonce réconforter Perrine, assise contre les barrières, dépitée et en sanglots, après une deuxième place amère (voir classement). Mais la cadette des sœurs n’a pas eu plus de réussite, la faute notamment à un premier tour cauchemardesque. "Je n’ai fait que glisser tout le premier tour. Partout. J’avais tout le temps ma roue arrière qui partait. Je n’avançais pas, c’était horrible. Je crois que j’étais autour de la 20e place après le premier tour". La faute à un mauvais choix de matériel.

La libération est venue au moment de passer par le poste de dépannage pour changer de machine. "Le pneu arrière n’était pas bon. À la reconnaissance, ça allait. Mais après le premier tour j’ai bien vu qu’en fait ça n’allait pas du tout. Donc j’ai changé de vélo et tout allait mieux". Lancée dans une remontée folle, Hélène Clauzel échoue finalement à quelques mètres de la médaille de bronze de Marion Norbert-Riberolle. "J’ai fait comme je sais faire, des courses de remontée. Je finis au pied du podium, à quelques secondes. Ça fait chier mais c’est comme ça, lâche-t-elle à l’arrivée. C’est une course d’un jour et un sport mécanique, donc il peut tout se passer".   

« JE PEUX ÊTRE FIÈRE DE MOI »

La coureuse qui fêtera bientôt ses 23 ans parvient à rester philosophe malgré la déception. "J’ai fait un mauvais choix de pneu à l’arrière, ça m’a coûté mon podium. C’est un peu décevant mais ce n’est pas grave, c’est le jeu". Quant aux regrets, elle pourra en avoir étant donné ses temps de passage canons. C’est elle qui a signé le meilleur temps au tour : 7’49’’ au dernier. Mais surtout, après son premier tour raté, elle a signé quatre meilleurs tours que la future vainqueur, Amandine Fouquenet. "De toute façon, c’est ma saison de reprise. J’aurais aimé faire podium, c’est sûr. Mais terminer 4e en partant 20e au premier tour... Je peux quand même être fière de moi".

Désormais, comme certains de ses compatriotes, les objectifs se tournent vers les prochaines échéances internationales. D’abord sur la manche de Coupe du Monde à Overijse, puis avec le Championnat du Monde d’Ostende, en Belgique. "Après je finirai ma saison, puis je ferai une coupure avant d’entamer mon année de VTT". D’ici là, elle aura du mal à travailler sur le sable, qui fait office d’épouvantail en Belgique. "Je suis à l’école donc c’est compliqué avec les horaires. Mais je me suis déjà pas mal entraînée dans le sable avec les courses en Belgique, en plus du Championnat d’Europe. Je vais surtout m'entrainer sur les parties de course à pied". Avec l’espoir d’un meilleur sort qu'à Pontchâteau. 

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Hélène CLAUZEL