Marine Strappazzon : « Un circuit où la meilleure gagne »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Comme à Troyes, début janvier, Marine Strappazzon a effectué une course en second rideau, au Championnat de France de Pontchâteau. À sa place dans le Top 10 (voir classement), la sociétaire du Team Podiocom CC reconnaît qu’il y a plus forte. "On va dire que j’ai fait une course régulière. Les filles au-dessus… sont au-dessus, il n’y a rien à dire". Déjà à la bataille face à Amandine Fouquenet dans l’Aube, elle en profite pour lui tirer son chapeau. "Bravo à la nouvelle Championne de France, à Troyes on a vu qu’elle était en forme. D’ailleurs, je lui ai dit qu’elle ne serait pas loin de gagner".

Toujours dans l’idée de saluer la performance des athlètes devant elle, la coureuse de 26 ans estime que le circuit n’était pas propice à créer la surprise. "C’est un circuit où la meilleure gagne. Celles au-dessus ont de la force en plus. Je n’ai rien à regretter. Sur les montées raides, je sentais qu’il manquait quelque chose. À voir pour les prochaines années comment je peux gérer un peu mieux pour essayer de progresser et d’atteindre les objectifs que je me fixe".

« J’AI RATÉ QUELQUE CHOSE SUR CETTE ANNÉE »

Insatisfaite de ses sensations cette saison (lire ici), Marine Strappazzon est sur la pente ascendante. "Depuis deux-trois semaines, je sens que ça va mieux. Il y a un mois, je n’arrivais pas à lever les fesses et faire une relance. Là on va dire que ça revient. Mais on est à la fin de la saison, donc ça montre que j’ai raté quelque chose sur cette année". Une analyse confirmée par ses résultats puisqu’elle a terminé au-delà de la 30e place sur une majeure partie des courses qu’elle a disputées.

Désormais, la suite est assez floue pour elle. "J’ai demandé à aller à la dernière manche de Coupe du Monde, mais je pense que ce sera uniquement les coureurs qui iront au Mondial". Absente de la sélection à Ostende, Marine Strappazzon a de quoi se questionner pour les échéances à venir. "J’aime le cross, ça fait chier d’arrêter, c’est passé trop vite, lâche-t-elle. Pourtant, je n’ai pas à me plaindre puisque j’ai réussi à courir tous les week-ends contrairement à d’autres filles". Désormais, sa fin de saison dans les sous-bois pourrait être liée à la tournure que prend la crise sanitaire.

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Marine STRAPPAZZON