Aurélien Paret-Peintre : « Je ne me fixe pas de limites »

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

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Aurélien Paret-Peintre est dans les clous. Le récent vainqueur du Grand Prix La Marseillaise (1.1) n’a pas perdu de temps lors des deux premières étapes du Tour de La Provence (2.Pro). “C’était l’objectif de ces deux premiers jours. Sur cette deuxième étape, j’avais de meilleures sensations qu’hier (jeudi). C’était une étape un peu moins difficile. La météo a rendu la course un peu tendue dans les derniers kilomètres mais dans l’ensemble, c’était une bonne journée", déclare à DirectVelo le sociétaire d’AG2R Citroën Team, qui a terminé dans le Top 15 ce vendredi à Manosque (voir classement).

Ce samedi, le 16e du dernier Tour d’Italie retrouvera les pentes du Mont Ventoux où il s’était illustré l’an passé en finissant aux portes du Top 10 au Chalet Reynard. “Je me sens bien. Je pense être meilleur que l’an passé. Je ne me fixe pas de limites. Il n’y a pas grand-chose à calculer. Le but sera de faire une belle montée car je vise le meilleur classement général possible. Si je fais 8e ou 12e, il n’y aura pas de regrets… Tout va se jouer à la pédale. Ça va être une demi-heure à fond. Le classement en haut sera celui à la fin de l’épreuve", considère celui qui n'imagine donc pas le moindre bouleversement sur l'étape de Salon-de-Provence qui, il est vrai, est considérée comme la moins piégeuse de la semaine. Après quelques chutes de neige cette nuit, il devrait faire beau à l'abord puis sur les pentes du « Mont Chauve ». “Le froid ne me dérange pas trop de toute façon. Tant que c’est sec, ça va aller. Quand on monte, on est dans l’effort. On sentira un peu le frais sur le sommet mais ça n’est pas trop gênant".

Comme la saison dernière, le coureur qui fêtera bientôt ses 25 ans devra faire face à une forte concurrence. “C’est difficile de se jauger avec l’adversité qu’il y a ici. Même si c’est le troisième week-end de l’année, ce ne sont pas du tout des courses de préparation. On l’a très bien vu hier (jeudi) avec la rentrée de Julian (Alaphilippe). Il n’est pas là juste pour faire des kilomètres. Tout le monde est bien prêt et veut gagner des courses. Avec le contexte, c’est important. Ça roule très vite". 

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