Emiel Vermeulen offre un peu d’espoir à Roubaix

Crédit photo Nicolas MABYLE / DirectVelo

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L’équipe Xelliss-Roubaix Lille Métropole tient enfin son premier Top 10 de la saison. Et sans grande surprise, c’est le sprinteur maison, Emiel Vermeulen, qui a décroché cet encourageant accessit sur les routes du Grand Prix Jean-Pierre Monseré (1.1), dimanche. “C’était une course tranquille, avec un schéma habituel. Dans le final, il y a eu quelques attaques puis tout s’est regroupé avant un sprint massif. Je me suis plutôt bien débrouillé avec cette 8e place. Je ne suis pas mécontent : je visais un Top 10 en me disant que tout ce qui serait au-dessus ne serait que du bonus. C’est correct sans être fantastique”, analysait le Belge, le soir-même, auprès de DirectVelo. Avant de se satisfaire une nouvelle fois de ce résultat. “Je suis le premier coureur de Conti sur la ligne… Derrière de grands coureurs comme Mark Cavendish, c’est pas mal”. Dans le final, le coureur de 28 ans a d’abord été épaulé par ses coéquipiers, avant d’être livré à lui-même sur les dernières minutes de course. “On m’a placé jusqu’aux cinq derniers kilomètres puis je me suis débrouillé tout seul. J’ai pris une vague aux 500 mètres et j’ai dû gaspiller une cartouche pour revenir dans le coup, mais ça fait partie du jeu lors d’un sprint”.

Pour sa cinquième saison dans la Conti nordiste, il n’était pas passé loin, déjà, du Top 10, à La Calmette lors de l’Etoile de Bessèges (12e) puis à Salon-de-Provence pour l’ultime étape du Tour de la Provence (12e). Une régularité qui lui permet d'ailleurs d'occuper la tête du Challenge Verge Sport-DirectVelo Belgique (voir classement
). Mais face à des plateaux XXL composés de nombreuses WorldTeam, il a été difficile d’exister en février. Comme attendu. “Le staff l’a répété depuis des semaines : on devait changer notre fusil d’épaule à partir du mois de mars. Vu le profil des courses et la qualité des plateaux, on savait que ce serait dur en février mais maintenant, on peut envisager plus sérieusement de faire des résultats”. Grâce à son bon comportement dimanche, Emiel Vermeulen offre un peu d’espoir à son équipe et confirme qu’il va désormais être possible d’envisager jouer les premiers rôles au printemps. D’autant que le calendrier reste relativement fourni pour les rose-et-noir. “On peut enchaîner. Franchement, je suis très content de notre calendrier. D’autres coureurs n’ont pas cette chance : on a de quoi courir régulièrement”, se félicite celui qui sera sur Paris-Troyes le week-end prochain, avant d’aller sur la Bredene Classic, Nokere Koerse et Cholet-Pays de la Loire.

Régulièrement gardé au chaud pour le final en cas de sprint, Emiel Vermeulen ne s’interdit pas pour autant de tenter un coup de loin dans les semaines à venir, si l’occasion s’y prête. “Ça dépend des courses et des schémas. L’année passée, je m’étais régalé à faire la course dans l’échappée sur Paris-Tours. C’était l’occasion de me montrer. Dans l’équipe, on a tous notre chance et notre carte à jouer. Il n’y a pas de leader désigné. Tout est envisageable”, confirme-t-il tout en précisant qu’il sent avoir “encore progressé physiquement”. Reste maintenant à avoir “les très bonnes jambes, la bonne journée, au bon moment”, pour espérer décrocher un résultat très marquant. 

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