Un nouveau podium pour Jolien D'Hoore à Dwars door de Westhoek. Son quatrième en sept participations. La Belge a dû s'incliner ce dimanche face à Lorena Wiebes (voir classement). "J'ai lancé trop tôt", reconnaissait-elle à l'arrivée. La sociétaire de SD Worx tirait rapidement un bon bilan de sa journée. "J'étais bien mais juste pas assez pour l'emporter. Amy Pieters m'a bien emmenée. Je démarre aux 250 mètres avec le vent de face et les pavés, c'était un peu rapide. Mais bon, nous avons de nouveau bien roulé collectivement. Nous avons envoyé Christine Majerus devant. Nous pouvions un peu voir venir".

La sprinteuse de 31 ans n'est pas encore à 100%. Un choix délibéré en vue du grand objectif de la Madison aux Jeux Olympiques. C'est avec un soulagement qu'elle prendra part à la manche de Coupe des Nations à Saint-Pétersbourg en Russie (du 8 au 11 juillet). "Quand j'ai appris que le Championnat d'Europe à Minsk fin juin était annulé, je n'étais pas ravie. Mais finalement, avec Saint-Pétersbourg, ce sera bien compensé. Ce sera deux semaines plus tard, mais ça ne fera aucune différence. Ce qui compte est d'avoir une dernière répétition avant les Jeux. Nous pourrons tester la tactique et le matériel".

PARIS-ROUBAIX, SA DERNIÈRE COURSE

Le but avant Tokyo est de se tester et de faire les efforts nécessaires afin d'être en top condition. Par conséquent, pas question de lever le pied sur certaines courses. "Je pourrais éviter les sprints massifs car il y a un caractère dangereux. Mais ça fait partie du job de cycliste. Tu peux très bien tomber dans les escaliers aussi. Il ne faut tout simplement pas penser à la chute", constate celle qui roulera en juin, le Championnat de Belgique à Waregem (20 juin) et au Tour de Belgique (22 au 25 juin).

Après la Madison aux Jeux Olympiques, sa saison ne s'arrête pas là car elle a encore deux objectifs : le Championnat du Monde en Belgique et Paris-Roubaix. "Je n'ai jamais dit que j'arrêtais après Tokyo. Paris-Roubaix sera la dernière course de ma carrière. Je veux être présente sur la première édition", assure-t-elle.