Tour du Pays Roannais - Et. 1 : Les réactions

Crédit photo Nicolas Gachet - DirectVelo

Crédit photo Nicolas Gachet - DirectVelo

Thomas Devaux (Charvieu-Chavagneux IC) a remporté, ce samedi, la première étape du Tour du Pays Roannais (Elite Nationale), courue sur 153,6 kilomètres autour de Chalmazel (voir le classement). Il a devancé Louis Richard (EC Saint-Etienne Loire) et son coéquipier Giacomo Ballabio.
Retrouvez les réactions des protagonistes recueillies par DirectVelo.

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Portrait de Louis RICHARD

2e

« J'ai un sentiment mitigé. Je suis content d'être devant et de voir que je suis toujours en forme, que je fais la course, que je suis là quand c'est dur. Mais sur mes trois dernières courses, ça fait trois deuxième places. Il y a un petit côté frustrant là-dedans. Mais je suis quand même content de la journée.

L'équipe a vraiment fait une belle course aujourd'hui. Je remercie les gars. Ils ont roulé. Ils ont bien fait le taf toute la journée pour limiter l'écart. Avec Léo (Boileau), on a pu bien s'entendre dans la descente du Col du Béal. On s'est dit qu'à deux, on pouvait faire un écart dans la descente. Ça nous a permis de faire le pied du Col de la Loge un peu plus doucement, et de faire la jonction en même temps que le groupe qui était derrière nous. Du coup, quand c'est ressorti, j'avais cette petite cartouche en plus qui me permet d'être devant.

Ensuite, c'est moi qui attaque à deux kilomètres du sommet, parce que ça ne roulait plus trop. Thomas Devaux est venu avec moi. Il m'a laissé prendre la tête au bas de la descente. Je n'ai pas cherché à jouer, je voulais qu'on garde un écart. Au final, on lance tous les deux aux 200 mètres. Il était plus puissant sur un effort comme ça. Je savais qu'il était plus rapide que moi, mais c'est une course sur deux jours, donc on verra au final. On a reconnu en partie les étapes de demain. Mais il faudra déjà voir comment on digère l'étape d'aujourd'hui. »

Portrait de Clément DIDIER

4e à 30"

« C'est parti très vite, ça cassait déjà dans la première descente. Dans la première grande boucle, ça montait tout le temps vite. Moi, j'attaquais un peu. J'ai essayé en haut de la première ascension du Col de la Loge. Je commençais à faiblir, j'ai cru que je tombais en fringale. J'ai mangé tout ce que j'avais dans les poches. Je me suis alors dit qu'on verrait bien pour la deuxième grande boucle. Les gars ont un petit peu roulé au pied du Col du Béal. J'ai attaqué parce qu'il fallait un peu secouer le cocotier.

Ensuite, ça s'est fait à la pédale. On s'est retrouvé à une petite dizaine derrière Bennett. On est rentré au bas de la Loge. Ensuite, c'est moi qui suis sorti. Ça allait pas mal, sauf que dans la dernière partie de l'ascension, je commençais à cramper. Ils m'ont attaqué. Je n'ai pas pu suivre et je bascule pas loin au sommet. Après, je suis rentré comme j'ai pu. Ce n'est quand même pas trop mal. C'était une belle journée.

Les crampes me posent pas mal de problèmes depuis deux ou trois ans, mais je vois que j'y arrive quand même. Et là, j'ai bien fini la course, alors que les semaines précédentes je n'y arrivais pas trop. Au Tour du Beaujolais, je finis devant, mais vraiment à l'arrache. Là, je sens que j'arrive à en remettre. Je suis bien mieux. Il pleuvait et ça me convient bien. Ça vient peut-être aussi de là. Maintenant, je suis placé au général, donc on verra demain. En général, je suis quelqu'un qui joue bien le coup le dernier jour. Alors comme je suis en embuscade, c'est parfait. »

Portrait de Stefan BENNETT

10e à 43"

« Je n'avais pas prévu de partir d'aussi loin, mais on est parti comme ça (avec Tao Quemeré, NDLR). Je ne pensais pas qu'on allait aller aussi loin. Mais on s'est bien entendu. Et puis une fois qu'on est devant, on y va. Je pense que s'il avait continué à pleuvoir, on aurait pu aller encore plus loin, parce que dans les descentes, on serait allé aussi vite que derrière. Mais ce n'est pas grave, c'est le vélo.

Il y a de la frustration parce que je pense que je l'avais dans les jambes. J'ai tendance à vite m'énerver, parce que tout le monde court dans ma roue. Là, je suis parti mais c'était beaucoup trop tôt. Mais j'y croyais quand même parce qu'on s'entendait super bien devant. Et puis j'étais bien accompagné. Tao, c'est un bon coureur. Peut-être que si on s'était fait reprendre un poil plus loin, ça aurait pu le faire. Ensuite, je me suis sacrifié pour Bobo (Boris Orlhac). Il ne rentre pas devant et moi j'arrive à m'accrocher au groupe. On est toujours pas très loin au général, donc ça va. Demain, il y aura deux étapes dures. Il faudra voir comment je récupère. Il faudra aussi voir comment va courir le leader Thomas Devaux. Ce n'est pas facile de défendre un maillot. »

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