Etoile d'Or - Et. 3 : Les réactions

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

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Paul Penhoët (France) a remporté au sprint, ce mardi, la troisième et dernière étape de l'Etoile d'Or (Coupe des Nations Espoirs), disputée autour de Montmorillon (Vienne) sur une distance de 178 kilomètres. Le Français a devancé Vito Braet (Belgique) et Matevz Govekar (Slovénie). La victoire finale revient au Polonais Filip Maciejuk (Pologne). Il succède à l'Italien Alexander Konychev au palmarès de la course (voir classements).
Retrouvez ci-dessous les réactions recueillies par DirectVelo.

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Portrait de Filip MACIEJUK

Vainqueur du classement général final

« C’était vraiment une dure journée. Mon équipe a fait du très bon boulot. Ils m’ont protégé toute la journée. Au milieu de l’étape, je suis tombé. J’ai laissé beaucoup de peau sur la route. C’était aussi compliqué sur la deuxième partie de l’étape d’être en bonne position. J’ai essayé comme j’ai pu. J’ai défendu le maillot. C’est un de mes plus gros succès. C’est une course très importante. Peut-être que ça m’aidera à signer un contrat pro. C’est vraiment bien de gagner. Quand je viens sur une course, j’essaye de toujours m’imposer. Parfois, ce n’est pas possible. Aujourd’hui (mardi), tout s’est finalement bien passé et j’ai réussi.

Maintenant, je dois récupérer après ma chute. Il y a encore beaucoup de belles courses Espoirs comme la Carpathian Couriers Race (2.2U) que j’ai gagnée il y a trois ans. Puis, il y aura les Championnats d’Europe et du Monde ».

Portrait de Vito BRAET

2e de l'étape

« Il faisait très chaud aujourd’hui (mardi). Le plan initial était que j'aille dans l'échappée. Finalement, Louis (Blouwe, NDLR) y est allé pour le maillot de meilleur grimpeur donc j’ai pu sprinter à l’arrivée. Je suis un peu frustré parce que j’étais vraiment près de la victoire mais c’est déjà beau de finir 2e. Mon coéquipier Timo Kielich a emmené le peloton jusqu'à 300 mètres. C’était parfait. Peut-être que c'était un peu trop tôt pour être devant mais ça allait ».

Portrait de Valentin RETAILLEAU

Echappé dans le final

« J’ai tenté ma chance sur la fin car je sais que j’ai de bonnes qualités de finisseur, sur quelques kilomètres. J’ai essayé car de toute façon, sur des fins de course comme celle-là, je savais qu’il serait difficile d’exister pour moi. C’était trop roulant. Je suis bien sorti et même si ça n’a pas marché, je suis quand même content. Quand on est sorti, j’en ai profité car c’était vraiment mal organisé. Je pensais que l’on pouvait faire un petit coup. On se relayait bien à l’avant, sauf l’Espagnol (Xabier Mikel Azparren, NDLR), et on a pris du temps. Au bout d’un moment, je me suis dit “pourquoi pas”. Mais une fois qu’on est arrivé sur la grande route, j’ai compris que ça allait être compliqué. Il y avait de sacrés bouts droits, très roulants… La course était contrôlée avec de gros collectifs alors il n’est pas facile de déjouer le scénario d’un sprint.

C’était une expérience très enrichissante, surtout après un petit coup de moins bien sur le Championnat de France et lors de la Route d’Occitanie. Ça fait donc du bien de se retrouver à l’avant et de voir que les jambes reviennent. Je me suis fait plaisir en fin de course ».

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