Emiel Vermeulen porte Xelliss-Roubaix Lille Métropole

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

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Voilà assurément l’homme fort de l’équipe Xelliss-Roubaix Lille Métropole depuis le début de la saison. Alors que la structure Continentale peine terriblement à obtenir de bons résultats en cet exercice 2021, le Flamand était le seul à avoir obtenu plusieurs accessits intéressants jusque-là : 8e du GP Monseré (1.1), deux fois 8e d’étape(s) sur les Boucles de la Mayenne (2.Pro) et 9e d’étape à l’occasion de la Route d’Occitanie. Ce dimanche, il est passé à la vitesse supérieure - au propre comme au figuré - en apportant aux rose-et-noir leur premier succès de la saison chez les pros (Samuel Leroux avait gagné en Elite) au terme d’un sprint massif sur un Grand Prix de Pérenchies pluvieux (voir classement). “C’est bien, ça fait plaisir de gagner ! On avait besoin de ça”, se réjouit Emiel Vermeulen, lequel porte sa formation cette année. “On a eu du mal à faire des résultats jusque-là. Le niveau est très haut sur toutes les courses. On a aussi eu quelques soucis de matériel qui ne nous ont pas aidés. Dans tous les cas, il faut aussi que ça tourne dans le bon sens, qu’on ait de la réussite. On est récompensé aujourd’hui (dimanche), c’est bien pour l’équipe”.

Et pourtant : Emiel Vermeulen a bien failli ne pas jouer la victoire sur l’épreuve de Classe 2 nordiste. “Il y avait une belle échappée de dix coureurs devant, dont plusieurs mecs de l’équipe. Samuel Leroux et Valentin Tabellion ont été repris à 300 mètres de la ligne, c’est vraiment dommage pour eux car on a tout fait pour que l’échappée aille au bout”, promet le sprinteur de 28 ans, qui n’est pas resté passif durant cette épreuve puisqu’il est, à plusieurs reprises, allé chercher ceux qui tentaient de lancer une contre-attaque. Malgré cette incertitude quant au fait que l’échappée aille au bout ou non, les coureurs restés à l’arrière sont restés focalisés sur une éventuelle arrivée massive jusqu’au bout. “Avec Jordan (Levasseur) et Dylan (Kowalski), on s’est dit qu’il fallait faire comme si on allait jouer la gagne, mais sans emmener le peloton non plus car on ne voulait pas spécialement favoriser un retour. C’était juste au cas-où”. Une fois les fuyards repris aux 300 mètres, le Belge a finalement lancé son sprint et n’a plus jamais été débordé.

Désormais, Emiel Vermeulen va enchaîner quelques courses d’un jour, notamment une kermesse belge dès ce lundi. “Je ne serai pas sur le Tour de l’Ain, le Tour du Limousin ou le Tour de Savoie Mont-Blanc, ce sont des courses trop dures pour moi”. Son retour en France est prévu pour la fin août, lors du Tour du Poitou-Charentes. “Je vise surtout le mois de septembre, avec toutes les courses du Nord si importantes pour l’équipe. C’est là que j’aurai mon pic de forme. Pour l’instant, je suis en préparation, alors c’est vraiment bien de gagner dans ces conditions-là”

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