Louis Richard tient une nouvelle performance significative. Vainqueur cette année de la Durtorccha, 2e du Championnat de France Amateur ou encore à l’attaque sur l’étape-reine de l’Alpes Isère Tour (2.2), le coureur de l’EC Saint-Etienne Loire a ce vendredi pris la 6e place au sommet du Galibier lors du Tour de Savoie Mont-Blanc (2.2 - voir classements). “Honnêtement, je suis plutôt satisfait de ma journée. Si on m'avait dit ça avant l’étape, j'aurais signé”, assurait-il à DirectVelo après avoir été présent dans le groupe qui s’est joué la 3e place, derrière Jefferson Cepeda et Antoine Berlin.

Quand le rythme a commencé à s’accélérer progressivement dans les lacets de Montvernier puis dans le col du Télégraphe, le coureur de 25 ans se sentait bien dans les roues, prêt à affronter le Galibier. “Après Plan Lachat, quand ça a vraiment mis en route et qu’Alexis Guérin s'est écarté, on s'est retrouvé un petit groupe devant. Le coureur d'Androni (Jefferson Cepeda) était vraiment très fort quand il a attaqué. Il n'y a pas trop de regrets à avoir même si j'aurais aimé faire Top 5”.

DÉÇU DE SON TOUR DE L’AIN

Pour la première fois, une épreuve cycliste inscrite au calendrier international se terminait au sommet du Galibier monté par son versant mauriennais, le plus mythique. De quoi donner des ailes aux grimpeurs du peloton de ce Tour de Savoie Mont-Blanc. “Quand on sent qu'on est devant au Galibier et qu'on joue quelque chose sur une ascension comme ça, c'est grisant, confie-t-il. Quand on a vu le parcours en début d'année, on s'est dit que c'était une des plus belles arrivées de notre vie. On est très motivé pour des journées comme ça”.

Avec ce résultat, il vient confirmer qu’il est l’un des meilleurs amateurs français en montagne. Cette performance arrive après un Tour de l’Ain en-deçà de ses espérances. “J'étais déçu de mon Tour de l'Ain où j’étais un peu malade, rapporte-t-il. Je suis content de me rattraper ici et de voir que j'ai su me servir de l’Ain pour passer un palier pour performer ici. J'aurais aimé performer sur les deux mais c'est déjà ça. J'ai pas mal subi là-bas. Les efforts payent peut-être aujourd'hui (vendredi)”. Et ce week-end ? “Je prends jour après jour. On verra ce qui se passe. C'était une dure journée, il en reste encore deux”. Ce qui n’est pas pour lui déplaire.