Hugo Toumire va aborder le Tour de l’Avenir en pleine confiance. A moins d’une semaine de la manche de Coupe des Nations, le coureur de l’équipe de France Espoirs a pris ce dimanche la 5e place du Tour de Savoie Mont-Blanc (voir classements). Classé 17e de la Route d’Occitanie (2.1) en juin dernier, le Normand confirme qu’il est à l’aise quand la route s’élève. Le coureur de 19 ans fait le point avec DirectVelo.

DirectVelo : Comment as-tu vécu cette dernière étape du Tour de Savoie Mont-Blanc ?
Hugo Toumire : C’était vraiment spécial. L’étape est partie vraiment vite et après, ça s’est posé mais pas longtemps. Quand c’est comme ça, ça me rend tout mou. Une fois arrivé au bas de la descente du Glandon, ça a vissé et au début, ça fait mal voire très mal aux pattes (rires). Au fur et à mesure de la montée de la Toussuire, je me sentais de mieux en mieux. J’ai essayé de lisser au maximum mon effort pour faire du mieux possible. Alexis Guérin a attaqué à quinze kilomètres de l’arrivée. Derrière, Santiago Umba a fait un tempo pour ne pas prendre trop de retard sur lui. Après un replat, avant le Corbier, Umba a mis une accélération et là je n’ai pas pu suivre. Je n’ai vraiment pas aimé ce changement de rythme. Mais le fait d’avoir lissé mon effort m’a permis de reprendre Schonberger et de bien finir l’ascension.

Que retiendras-tu de ce Tour de Savoie Mont-Blanc ?
Ce qui est vraiment positif, c’est que je me suis senti de mieux en mieux au fil des étapes. Ce n’est que du bonheur. Le bilan est vraiment positif car avant cette course, je ne me voyais pas forcément comme un grimpeur. Ça confirme que je ne suis pas trop mal en montagne. Depuis cette année, j’essaie de faire plus de stages en montagne qu'auparavant. C’est une piste que j’ai creusée cette saison. Je suis content, ça porte ses fruits. Je ne savais pas ce que ça allait donner en venant sur une course comme ça, c’est la première fois que je fais une épreuve avec autant de dénivelé. Monter en course le Galibier et la Croix-de-Fer, c’est vraiment mythique, surtout le Galibier avec une arrivée à 2642 m d’altitude. Ça, c’est du vélo plaisir même si ça fait mal.

« IL Y A VRAIMENT QUELQUE CHOSE À FAIRE »

C'est de bon augure pour le Tour de l’Avenir...
J’étais là pour le préparer. Je vois que la forme monte au fur et à mesure des jours. Je pense que je ne devrais pas être trop mal là-bas. Nous avons une belle équipe, on va faire le maximum. La toute dernière étape, qui arrive au Col du Petit Saint Bernard, me plaît vraiment beaucoup. En revanche, le prologue, ce n’est vraiment pas ma tasse de thé mais j’ai vu qu’il ne tournait pas trop donc ça me va.

Quel sera ton objectif ?
Il y a vraiment quelque chose à faire, on verra bien… La concurrence va être rude. Nous allons retrouver Santiago Umba qui fait 3e du Tour de Savoie Mont-Blanc. Mais il y aura aussi les Espagnols avec notamment Ayuso. Je n’ai jamais couru contre lui mais il parait qu’il est sacrément bon et qu’il fait ce qu’il veut...