Tristan Delacroix : « Ce n’était pas gagné d’avance »

Crédit photo Cédric Congourdeau - DirectVelo

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Tristan Delacroix lève encore les bras. En effet, après s’être imposé en juin sur la première manche de la Coupe de France N2, le coureur de 27 ans a remporté ce samedi le Grand Prix Christian Fenioux, la deuxième manche de cette même Coupe de France (voir classement).Je suis super content de gagner ici. Tous les ans les échappées partent à trois points clés du circuit. Là c’est sorti sur l’un d’entre eux, à 30 kilomètres de l’arrivée. Le fait de bien connaître la course est un vrai avantage.

Tristan Delacroix participait pour la septième fois à cette compétition. “J’étais toujours passé un peu au travers de la course. Ma meilleure place, c’était 8e il y a deux ans. C’est un circuit sur lequel le peloton peut arriver à s’organiser bien et vite pour rentrer sur les échappés, donc ce n’était pas gagné d’avance. Mais le trio de tête, composé d'Antoine Roussel, Maxime Gressier et donc Tristan Delacroix, ne s’est pas laissé abattre. “À la cloche on passe avec 1’ d’avance et on s’est dit qu’il fallait absolument qu’on garde un maximum d’avance sur toute la partie vent de face. C’est ce qu’on a fait. Ça roulait très vite et on savait que derrière des équipes allaient tenter de s’extirper.

« TOUT LE MONDE Y A MIS DU CŒUR »

Même s’il ne les voyait pas, le sociétaire du Team Sprinter Nice Métropole a pu se reposer sur ses collègues. “Ils étaient là pour empêcher que ça sorte, donc c’était plus facile d’envisager la victoire. À l'avant, l’entente reste bonne jusqu’à l'arrivée. “On a bien bossé tous les trois. Tout le monde y a mis du cœur. C’est pour ça qu’on va au bout aussi. Je me sentais super fort dans la dernière partie. Mais le Varois doit tout de même rester sur ses gardes. “C’est Maxime Gressier qui prenait le plus gros des relais avec moi donc c’est de lui que je me méfiais principalement. Pour le sprint je me suis laissé emmener. Maxime a lancé le sprint et j’ai tout de suite sauté dans sa roue. Il a lancé de super loin. Je l’ai dépassé à 100 mètres de l’arrivée.

Mais celui qui s’était imposé en juillet sur la première étape et au général du Tour du Kosovo ne s’arrêtera pas en si bon chemin. Le mois d’août comptera deux autres manches de Coupe de France N2, qui lui donneront du fil à retordre. “On n’a pas vraiment préparé le chrono par équipe donc on va le prendre comme il vient. Le Tour du Périgord est très dur d’habitude. Si c’est pareil cette année, il me correspondra et il correspondra aussi super bien à l’équipe de manière générale. J’espère qu’on pourra en claquer d’autres.


Crédit vidéo : Cédric Congourdeau - DirectVelo

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